Ingrédients  

2 boîtes de 540 ml (19 oz) de pois chiches, rincés et égouttés 

160 ml (2/3 tasse) de cacao en poudre 

160 ml (2/3 tasse) de lait ou de boisson végétale non-sucrée 

125 ml (1/2 tasse) de sirop d’érable  

5 ml (1 c. à thé) d’extrait de vanille 

 

Préparation  

  1. Dans le récipient d’un mélangeur ou d’un robot culinaire, mélanger les pois chiches, le cacao, le lait, le sirop d’érable et l’extrait de vanille. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une purée lisse.  

 

Astuce : Cet houmous peut être servi comme trempette avec n’importe quel fruit ou servir de tartinade avec un aliment à grains entiers. Laissez aller votre créativité! 

Conseil de l’équipe de nutrition : Cet houmous est une source de protéines. Ajoutez-y un fruit et un aliment à grains entiers pour un petit déjeuner complet.  

Inspirés du temps des Fêtes, ces muffins au pain d’épices réchaufferont le cœur des enfants dans les programmes de petits déjeuners, et ce, en toute saison. Commencez votre journée avec ces délices nutritifs, épicés et réconfortants à la cannelle, au gingembre et à la mélasse pour ajouter une touche festive à votre menu du matin. 

Portions : 12 muffins 

Ingrédients : 

  • 375 ml (1 ½ tasse) de farine de blé entier 
  • 5 ml (1 c. à thé) de bicarbonate de soude 
  • 5 ml (1 c. à thé) de cannelle 
  • 5 ml (1 c. à thé) de gingembre moulu 
  • 1,25 ml (¼ c. à thé) de piments de la Jamaïque ou de clous de girofle moulus 
  • 1,25 ml (¼ c. à thé) de sel 
  • 30 ml (2 c. à soupe) de sirop d’érable 
  • 60 ml (¼ tasse) de mélasse verte 
  • 1 œuf à température ambiante 
  • 5 ml (1 c. à thé) d’extrait de vanille 
  • 80 ml (⅓ tasse) de yogourt grec nature 
  • 120 ml (½ tasse) de lait ou de boisson végétale 
  • 60 ml (¼ tasse) d’huile végétale 

 

Préparation : 

Préchauffer le four à 180 °C (350 °F). Déposer des caissettes dans un moule à muffins et vaporiser légèrement d’enduit à cuisson antiadhésif. 

Dans un grand bol, mélanger la farine, le bicarbonate de soude, les épices et le sel. Mettre de côté. 

Dans un autre bol, fouetter le sirop d’érable, la mélasse verte, l’œuf, la vanille, le yogourt, le lait et l’huile végétale jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Incorporer les ingrédients secs et remuer jusqu’à ce que le tout soit bien mélangé. 

Répartir le mélange dans le moule à muffins, en remplissant à moitié. 

Enfourner de 18 à 22 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin en ressorte propre. Déguster!

Recette inspirée de : https://www.ambitiouskitchen.com/healthy-gingerbread-muffins-video

Les Espagnols ont découvert la pomme de terre au milieu du 16e siècle grâce aux Incas, et ils l’ont ramenée avec eux jusqu’en Europe à bord de leurs navires. Aujourd’hui consommé partout sur la planète, ce tubercule est populaire dans les recettes du temps des Fêtes et idéal pour les programmes de petits déjeuners dans les écoles. Il existe différentes façons de cuisiner la pomme de terre. Avez-vous déjà pensé à ajouter des latkes à votre menu?  

Servi traditionnellement pendant la fête juive de Hanoukka, le latke est un mets simple et délicieux. Il est fait à base de pommes de terre, un aliment nutritif et facile à cultiver qui a su conquérir l’Europe. La recette a été popularisée en Amérique du Nord grâce à l’immigration de familles juives d’Europe de l’Est.

Comment vos élèves peuvent-ils vous aider? Pour faire cette recette, il faut râper des pommes de terre et des oignons. Nous utilisons un robot de cuisine, mais vos élèves peuvent aussi le faire à l’aide d’une râpe. Les plus vieux peuvent s’occuper de la cuisson. 

Recette de latkes 

Apprenez-en plus sur les origines du latke ici (en anglais seulement).

L’école Muir Lake, à Stony Plain, en Alberta, est l’une des 22 écoles de la division scolaire de Parkland. Fort de son expérience, le personnel de l’école sait que les élèves apprennent plus facilement quand ils sont en santé. L’école a donc développé une approche complète pour favoriser le bien-être des jeunes, notamment en faisant la promotion d’un accès universel à la nourriture. Pour concrétiser ce plan, c’est toute l’école et la communauté qui se sont impliquées! 

Lors de sa visite à l’école Muir Lake, Carmen Siu, coordonnatrice du Club, a été impressionnée par le nombre de bénévoles ayant contribué au succès du programme de petits déjeuners. Lancé en 2022-2023 par Jodi Marcinew, la secrétaire principale de l’école, le programme a rapidement pris racine. Au départ, Mme Marcinew s’occupait de tout, mais elle s’est rapidement aperçue qu’elle aurait besoin d’aide pour rejoindre plus d’élèves. Pour ce faire, elle a recruté des bénévoles par l’entremise de l’infolettre de l’école. Ce qui n’était au départ qu’un petit projet est rapidement devenu l’effort de toute une communauté. Chaque matin, les élèves renforcent leurs liens en déjeunant ensemble, et les parents repartent heureux d’avoir donné un bon coup de main. 

Trois personnes s’assurent du bon fonctionnement du programme : une première tient le rôle de capitaine du petit déjeuner, une deuxième coordonne les élèves bénévoles, et une troisième s’occupe des parents bénévoles. En plus d’avoir simplifié les menus, l’équipe utilise un horaire en ligne et un groupe WhatsApp pour faciliter la communication entre parents. Ces outils contribuent à la grande réussite du programme, puisqu’il est facile d’y participer et qu’il se déroule de manière stable. 

L’implication des élèves est une autre clé de son succès. La planification efficace du programme permet une présence constante d’élèves bénévoles. L’engagement de ces derniers, tout comme celui des parents qui prêtent main-forte, est régulièrement souligné. L’école félicite les élèves de toutes sortes de manières (certificats, journées récompenses, lettres de recommandation, etc.), ce qui augmente leur fierté. Ainsi, le programme maintient une solide équipe d’une trentaine d’élèves bénévoles. 

Le programme de petits déjeuners de l’école Muir Lake ne nourrit pas seulement les élèves, il renforce le sentiment de communauté. Les élèves commencent chaque journée de manière positive, en se rassemblant pour manger et rire entre amis. La persévérance et le soutien de la communauté ont fait de ce programme une partie intégrante de la communauté scolaire et un milieu où tout le monde se sent bienvenu. 

Bravo à tous et à toutes, et merci pour votre accueil chaleureux!  Pour d’autres idées sur les façons d’impliquer les élèves dans votre programme, consultez notre Guide jeunes bénévoles! 

À Bienfait, en Saskatchewan, un remarquable groupe de jeunes cuistots illumine les matinées de l’école Weldon. Cet énergique club de cuisine – formé d’élèves de la 4e à la 8e année – se réunit toutes les deux semaines pour préparer de savoureux repas à l’intention des autres enfants de l’école. 

Le désir de contribuer au programme de petits déjeuners de l’école est l’un des moteurs qui animent ce groupe d’élèves. Ils cuisinent régulièrement des délices qui assurent à leurs pairs un début de journée agréable et réconfortant. 

Les bouchées de crêpes, les appétissantes brochettes de fruits et le granola maison saupoudré sur les parfaits au yogourt figurent parmi leurs plus grands succès. 

L’enseignante dévouée qui guide ces chefs en devenir, c’est Melanie Brandow. Elle leur transmet des compétences essentielles qui les accompagneront toute leur vie. De la préparation au ménage (notamment laver, sécher et ranger la vaisselle), ces jeunes marmitons savent tout faire! 

Le moment favori des membres du club arrive une fois par mois, quand ils servent le petit déjeuner à leurs camarades de classe. Partager leurs petits plats avec leurs pairs est, pour eux, une source de joie et de fierté. Leur dévouement au club de cuisine, en plus de nourrir leurs talents culinaires, renforce le sentiment de communauté des élèves de l’école Weldon. 

(Les jeunes cuistots Kylee McKnight, Bryton Stovin, Devyn Hermann et Arianna Hodgson) 

Un petit déjeuner nutritif est essentiel au bien-être des élèves. Les programmes de petits déjeuners, eux, permettent entre autres d’encourager la consommation de légumes. En combinant ces deux faits, une personne ingénieuse a eu une brillante idée pour son programme : inventer un jeu qui stimule les cinq sens. Son approche novatrice n’encourage pas seulement les élèves à essayer de nouveaux légumes, elle rend l’expérience agréable! 

Ayant reçu un grand don d’épinards, la personne responsable de coordonner le programme de l’école communautaire Ruth Betts, à Flin Flon, au Manitoba, a inventé un jeu unique pour rendre ce légume plus attrayant aux yeux des élèves. Les épinards ont servi à préparer des muffins d’un vert éclatant, qui ont ensuite été placés dans des sacs de papier avant d’être donnés aux élèves. Ce qui aurait pu n’être qu’un matin comme les autres est devenu une amusante activité interactive! 

Les yeux fermés, les élèves ont été invités à découvrir l’aliment-mystère à l’aide des autres sens que la vue. Après avoir touché, senti et goûté les muffins, ils ont dû deviner leur saveur. Ils ont ensuite ouvert les yeux et on leur a demandé d’expliquer la couleur verte de leur petit déjeuner. Quand ils ont fini par résoudre l’énigme, la réponse a suscité autant de surprise que d’enthousiasme. Plusieurs élèves qui avaient déjà fait preuve de réticence face aux épinards les ont grandement appréciés ce matin-là. 

Les commentaires positifs des élèves ont confirmé le succès du jeu des muffins aux épinards. En plus de s’amuser, les enfants ont pris goût à un légume riche en nutriments. 

Les activités de ce genre peuvent favoriser l’adoption de saines habitudes alimentaires qui bénéficieront aux élèves toute leur vie. S’ils associent les légumes à des expériences positives, il est probable que les élèves les choisiront de leur propre chef par la suite. L’approche du jeu des muffins aux épinards n’amène pas seulement les élèves à manger des légumes : elle leur inspire un rapport positif aux aliments nutritifs. 

Découvrez notre délicieuse recette de muffins matinaux aux épinards ici: https://www.clubdejeuner.org/coin-des-ecoles/blogue/muffins-matinaux-aux-epinards

Commencez votre journée du bon pied avec ces muffins aux épinards, parfaits pour un petit déjeuner nutritif et savoureux. Laissez-vous surprendre par leur petit goût sucré et leur couleur étonnante. 

Rendement : 12 muffins | Préparation : 10 min | Temps total : 35 min 

Ingrédients 

INGRÉDIENTS SECS  

500 ml (2 tasses) de farine de blé entier 

60 ml (¼ tasse) de cassonade 

2,5 ml (½ c. à thé) de cannelle moulue 

10 ml (2 c. à thé) de poudre à pâte 

2,5 ml (½ c. à thé) de bicarbonate de soude 

1,25 ml (¼ c. à thé) de sel 

 

INGRÉDIENTS HUMIDES 

180 ml (¾ tasse) de lait ou de boisson végétale (au choix) 

125 ml (½ tasse) de compote de pommes 

1 grosse banane 

170 g (6 oz) de bébés épinards (environ 5 tasses/1,25 L) 

60 ml (¼ tasse) de yogourt grec à la vanille 

30 ml (2 c. à soupe) d’huile végétale 

1 gros œuf 

7,5 ml (1 ½ c. à thé) d’extrait de vanille 

 

Préparation 

1. Préchauffer le four à 180 °C (350 °F) et huiler un moule à muffins. 

2. Combiner tous les ingrédients secs dans un grand bol. 

3. Mélanger le reste des ingrédients au mélangeur ou au robot jusqu’à l’obtention d’une purée. 

4. Incorporer la purée avec les ingrédients secs en remuant doucement sans trop mélanger. 

5. Verser la pâte dans le moule à muffins et cuire au four de 18 à 22 minutes ou jusqu’à ce que les muffins soient fermes au toucher, mais pas tout à fait dorés.

6. Laisser refroidir avant de servir. 

Savourez le lassi à la mangue, un délicieux breuvage d’origine indienne. Mélangez simplement du yogourt nature, des morceaux de mangue et une pincée de cardamome pour obtenir une boisson crémeuse et parfumée, parfaite pour une chaude journée d’été. 

Ingrédients 

  • 375 ml (1 ½ tasse) de cubes de mangue (mangue fraîche pelée et hachée, cubes de mangue congelés) ou 250 ml (1 tasse) de pulpe de mangue en conserve 
  • 250 ml (1 tasse) de yogourt nature 
  • 1 pincée de cardamome en poudre 
  • 125 ml (½ tasse) de lait froid ou d’eau pour ajuster la consistance 
  • Du safran et des pistaches concassées pour garnir (facultatif) 

 

Préparation 

  1. Mettre la mangue, le yogourt et la cardamome dans un mélangeur, puis mélanger jusqu’à l’obtention d’une consistance lisse. 
  1. Ajuster la consistance à votre goût en ajoutant du lait ou de l’eau. 
  1. Verser dans des verres de service et garnir de safran et/ou de pistaches si désiré. 

 

Adapté de https://pipingpotcurry.com/mango-lassi/. 

 

 

Voici une initiative verte très inspirante de la municipalité St-François-de-Sales au Québec pour aider à réduire l’empreinte écologique des programmes de petits déjeuners et qui permet en prime aux élèves de garder leur environnement de travail propre !

Tous les élèves de l’école Boisjoli ont reçu un napperon réutilisable école-O muni d’une pochette contenant des ustensiles lavables de la maison qu’ils peuvent placer sur leur table et y déposer leur petit déjeuner.

C’est un napperon réutilisable, fabriqué en tissu imperméable prévu pour résister aux dégâts, et muni d’une pochette contenant des ustensiles lavables. Il suffit de le rouler, de le placer dans son sac d’école et le tour est joué ! Il a été fabriqué par une artisane de la municipalité.

En utilisant leurs ustensiles lavables tous les matins au club, les élèves posent un geste important pour l’environnement. Ils empêcheront ainsi l’utilisation de plus de 10 000 ustensiles de plastique jetable en une seule année scolaire !

Le projet a été réalisé grâce à une collaboration entre la municipalité de Saint-François-de-Sales (QC), qui a à cœur l’écologie, et l’École Boisjoli, qui a fait preuve d’une belle ouverture face à l’engouement de la bénévole en chef pour le projet.

 

« J’ai tellement bénéficié de votre organisme et jamais je n’aurais cru qu’un jour, je puisse vous dire MERCI ! »

Geneviève Everell, c’est la femme passionnée et l’entrepreneuse derrière le concept populaire Sushi à la maison. Celle qui a désormais 10 livres de recettes à son actif, 30 produits disponibles en épiceries et 2 restaurants à Montréal et à Québec a mis les bouchées doubles pour atteindre ses rêves. Son parcours n’a toutefois pas toujours été rose. Elle se confie sans tabous sur son enfance difficile.

« On dit souvent que les enfants ont la vie facile. Pour plusieurs, cela semble être vrai, pour d’autres, l’enfance est un rêve que l’on ne vivra jamais et pour qui la vie adulte arrive trop tôt. » (Source : Citation sur son parcours sur son site Web officiel)

Geneviève est aussi une ancienne membre du Club des petits déjeuners. Grâce au programme de petits déjeuners de son école primaire, l’insécurité alimentaire qu’elle vivait à la maison prenait moins de place dans sa vie d’enfant. Malgré son enfance difficile, elle arrive toutefois à en retirer du positif, car c’est grâce à son vécu qu’elle est qui elle est aujourd’hui.

Pour en savoir plus sur celle qu’on nomme affectueusement Miss Sushis, nous lui avons posé quelques questions en lien avec son enfance et les souvenirs qu’elle a gardés de son passage au Club.

Le Club – Bonjour Geneviève, merci d’avoir accepté de te confier à nous sur ton passé. Pour commencer, est-ce que c’était difficile pour toi de manger à la maison quand tu étais petite?

Geneviève – La nourriture à la maison, c’était constamment la course folle! Évidemment que nous allions dans les Banques Alimentaires et les sous-sols d’églises. Cependant, ce n’était pas toujours la joie comme produits. Mais maman cuisinait bien. Elle arrivait à faire des miracles avec des saucisses surgelées et des carottes. J’ai souvent vu ma maman se priver pour que je puisse manger. Je me souviens quand c’était le 1er du mois, maman me gâtait, mais c’était tellement éphémère. Le reste du temps, nous nous démenions pour arriver à manger 3 repas par jour, et la plupart du temps, le petit-déj était l’exclu.

Le Club – Plusieurs raisons peuvent expliquer qu’un enfant ne déjeune pas toujours à la maison le matin. Par exemple, des routines matinales chargées ou de longs trajets d’autobus. Certains enfants choisissent d’aller au club offert par leur école pour manger entre amis. Pour toi, l’absence totale de petit déjeuner à la maison était due aux difficultés financières que traversait ta famille. Étais-tu consciente de cela étant enfant?

Geneviève – Je croyais que c’était normal de ne pas déjeuner. Je croyais que mes amis ne mangeaient pas et j’ai commencé à comprendre que ce n’était pas normal quand j’allais dormir chez des amis avec plus de moyens financiers. Mais autrement, j’avais aussi des amis dans le même bateau que moi qui vivaient de l’insécurité alimentaire donc, je me sentais moins seule.

Le Club – As-tu des souvenirs du club des petits déjeuners de ton école? Étais-tu contente de le fréquenter?

Geneviève – Pour moi, c’était une BÉNÉDICTION que mon club existe! En tout cas, en ce qui me concerne, une chance que vous étiez-là, non seulement pour m’offrir un petit déjeuner, mais pour tout vous dire, j’allais même récupérer les restes à la cloche du dîner. C’était ÇA mon dîner. »

Le Club -Est-ce que tu crois que d’avoir faim avait des répercussions néfastes dans ta vie?

Geneviève – L’anxiété, je pense, l’inquiétude, le sentiment de ne pas savoir si j’allais manger à ma faim. C’était ça le pire. Je n’en parlais pas trop. Ma fierté et mon orgueil ne m’aidaient pas, je dois dire.

Le Club – Cette rentrée, 1 enfant sur 3 se rendra quotidiennement en classe sans déjeuner au Canada. Comment te sens-tu par rapport à cela?

Geneviève – Honnêtement ça me vire complètement à l’envers, et surtout, je me dis : « Voyons, en 2020, ce n’est pas possible! » Comme si notre cerveau était dans le déni devant l’ampleur des besoins. Une situation qu’on côtoie sans le savoir. Ce sont parfois nos amis, nos voisins, nos collègues qui n’arrivent pas à nourrir leurs petits cocos et cocottes.

De savoir qu’1 enfant sur 3 au Canada ne déjeune pas, ça me brise le cœur, car quand tu es enfant, tu es en plein dans ton développement et manger avant d’aller en classes devient alors PRIMORDIAL. C’est clair que cela aide à la concentration en classe et à la réussite scolaire. Mais surtout, ça nourrit plus que l’estomac ; ça donne de l’espoir, on se sent aidé, accompagné et même parfois sauvé comme ce fut mon cas!

Nous remercions sincèrement Geneviève Everell d’avoir ouvert son cœur à l’équipe du Club. Si cette entrevue vous a touché, visitez son site Web pour en savoir plus sur Geneviève et son histoire.

Afin de venir en aide aux plus de 2 millions d’enfants qui iront en classe le ventre vide cette année, le Club des petits déjeuners a lancé sa campagne de la rentrée. Aidez-nous à aider le plus d’enfants possible en faisant un don en ligne ou en textant CLUB au 20222.

DONNEZ DÈS MAINTENANT

 

Il est tôt, les cours n’ont pas encore commencé et pourtant, on entend de la musique dans l’école. Si on suit le rythme et les effluves de muffins aux bleuets, on découvrira le chariot du Club des petits déjeuners qui se promène déjà sur chaque étage de cette école secondaire. C’est l’œuvre de Colleen Dunnet et de ses élèves du cours de cuisine qui livrent bonheur et petites douceurs chaque matin.

La vie a amené Colleen, enseignante d’anglais dans une école secondaire du Nouveau-Brunswick, à remplacer l’enseignante du cours de cuisine il y a 5 ans. Depuis, son implication ne cesse de croître auprès des jeunes grâce au Club des petits déjeuners.

En tant que vraie passionnée de cuisine, Colleen avait envie de créer un menu spécial lorsqu’elle est arrivée au programme de petits déjeuners. Bonjour mini-quiches, muffins aux différentes saveurs, burritos matin, scones, fruits, fromage, salsa de pommes, et bien plus encore. Cette variété est digne d’un resto déjeuner!

Mais ce qui est encore plus inspirant dans tout ça, c’est le désir de l’enseignante-cuisinière de faire mieux POUR les jeunes AVEC les jeunes : les élèves des classes culinaires cuisinent pour le Club. Chacun a une tâche bien définie et connaît sa recette par cœur. Une fois par semaine, les élèves préparent ce qui sera servi la semaine suivante. Mais attention, rien n’est congelé. Les muffins, scones ou mini-quiches sont cuits le matin même afin que les étudiants bénévoles puissent servir ces petites douceurs bien chaudes. Hummm! Sentez-vous l’arôme des scones?

Mais Colleen, reine de l’organisation, a dû faire évoluer sa technique au fur et à mesure que le Club servait de plus en plus de jeunes. Il faut dire qu’au début de son implication, il n’y avait qu’une dizaine d’étudiants qui bénéficiaient du Club. Trois ans plus tard, c’était 60 jeunes chaque matin, alors qu’aujourd’hui, on en compte entre 200 et 250 par jour qui se régalent des succulents déjeuners du Club. Toute une organisation et une évolution!

Dans les 2 dernières années, le concept des chariots se promenant partout dans l’école a attiré beaucoup d’étudiants. C’est l’initiative de Colleen afin de réduire l’inconfort que certains avaient à être étiquetés «jeunes du Club». Aujourd’hui, lorsque la musique se fait entendre, ils se pressent autour du chariot, attirés par l’odeur des muffins chauds. Des discussions entre amis s’ensuivent, les rires fusent dans les corridors, le tout dans une atmosphère très relaxe, à l’image de la pause autour de la machine à café du bureau. C’est maintenant 1 à 0 pour Colleen contre l’inconfort.

Mais l’œuvre de Colleen ne s’arrête pas avec les déjeuners. Depuis quelque temps, elle a constaté que certains étudiants n’avaient aucun dîner. Le frigidaire libre-service où déjeuners, dîners et collations sont accessibles toute la journée est alors né! Sans jugement, les élèves peuvent y prendre ce qui leur fait envie.

L’implication de cette enseignante est sans égal. Mais si être la seule adulte à s’occuper du Club des petits déjeuners de l’école est parfois épuisant, la valorisation que Colleen en retire vaut tous les efforts qu’elle y met. Ce qu’elle retient du Club : la pauvreté et la faim n’ont pas de visages, mais l’implication de chacun fait du bien à tous. Merci Colleen pour ton dévouement!

 

Ce mois-ci, nous braquons les projecteurs sur le club de l’école Central Community, à Port Coquitlam, en Colombie-Britannique! Membre de la grande famille du Club des petits déjeuners depuis 2015, le programme de Central Community a connu des débuts modestes : sur une population de plus de 300 élèves, de 20 à 25 enfants seulement profitaient d’un petit déjeuner quotidien.

L’an dernier, le directeur et le responsable du programme ont pris la décision délibérée de faire croître l’engagement envers le programme et d’augmenter le nombre d’élèves participants. Divers facteurs ont contribué au succès de l’initiative.

  1. Au lieu de déjeuner directement dans la cuisine, les enfants s’installent désormais dans le gymnase. L’endroit est plus accueillant, et offre suffisamment d’espace pour que les élèves, les parents et le personnel puissent se réunir, prendre une bouchée et discuter avant le son de la cloche.
  2. Le responsable du programme communique aussi de façon régulière avec ses homologues d’autres clubs très fréquentés de la même commission scolaire. Cette collaboration lui permet de demander conseil, de s’inspirer de nouvelles idées et d’échanger sur les meilleures pratiques.
  3. Le programme de petits déjeuners a même servi à mobiliser la communauté locale : un matin, le service d’incendie de Port Coquitlam a servi des crêpes à toute l’école!
  4. Plus important encore, le personnel de Central Community reconnaît qu’il lui faut travailler en équipe pour assurer le succès de son club. Aujourd’hui, directeur, enseignantes et enseignants, auxiliaires, intervenantes et intervenants, parents et élèves bénévoles de l’école secondaire voisine contribuent en grand nombre au programme, qui nourrit quotidiennement de 90 à 100 enfants!

Merci à l’école Central Community : vous soutenir dans cette magnifique aventure est un réel plaisir!