En cette journée internationale des bénévoles, le Club des petits déjeuners désire remercier les 17 500 bénévoles adultes et 10 300 jeunes bénévoles qui se lèvent chaque matin afin de servir un repas sain aux 240 000 enfants membres de nos 1 809 clubs à travers le pays. Depuis 25 ans, vous êtes des actrices et acteurs clés dans la réussite de notre mission. Sans vous, les clubs des petits déjeuners d’un océan à l’autre ne pourraient exister.

À cette occasion, le Club des petits déjeuners souhaite souligner l’implication des membres de l’Association des personnes handicapées de Chibougamau-Chapais (APHCC). Comme l’explique la directrice générale de l’organisme, Lynda Bubar, « dans sa lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, l’association a développé, en novembre 2010, un projet pilote qui consistait à offrir un service de petits déjeuners et de dîners à l’école secondaire La Porte-du-Nord ».

Ainsi, la cafétéria emploie des personnes ayant une déficience intellectuelle et/ou physique, tant pour le repas du midi que pour le club des petits déjeuners. Elles y trouvent un environnement de travail stable et adapté à leurs besoins individuels de même qu’un encadrement. Ce projet favorise en outre l’entraide et leur permet de renforcer leur sentiment d’appartenance, de briser l’isolement. Pour les élèves et le personnel de l’école, le fait de les côtoyer quotidiennement amenuise de toute évidence les différences et met en lumière la valeur intrinsèque de chacune et chacun. Les élèves font preuve d’ouverture et les bénévoles ayant un handicap occupent une place importante au sein de l’école.

On adapte la routine et les tâches en fonction des capacités des bénévoles, de leur volonté d’apprendre, et parfois même de leur personnalité, ce qui leur permet d’évoluer à leur propre rythme, de relever des défis et de prendre de l’assurance. Lorsqu’une certaine aisance est acquise, l’APHCC augmente graduellement le niveau de difficulté. De cette façon, les bénévoles peuvent accroître leurs compétences personnelles et professionnelles.

Selon Mme Bubar, le club de l’école est un milieu de formation complet et intéressant. Premièrement, le programme fournit une alimentation stable et nutritive aux bénévoles comme aux élèves. Deuxièmement, l’APHCC assure aux participantes et participants un cadre adapté. Finalement, l’environnement scolaire leur permet de se sentir appréciées et productives. Les bienfaits sont majeurs. Par leur apport social et professionnel, les bénévoles s’épanouissent, s’impliquent dans leur communauté et contribuent à la valorisation des différences. Voilà un merveilleux tremplin pour la sensibilisation et l’éducation, mais aussi pour la visibilité des personnes ayant un handicap!

Aujourd’hui, l’impact du projet est tangible. Des bénévoles réussissent à s’accomplir. D’autres ont trouvé un équilibre émotif. D’autres encore affirment qu’être bénévole au club répond à un besoin fondamental, celui de faire partie d’une grande famille.

Lynda Bubar se souvient d’une bénévole en particulier : « Diane, une personne ayant des limitations physiques importantes, a été bénévole au club des petits déjeuners pendant 5 ans. Elle a pris son rôle au club avec beaucoup de sérieux et a été assidue, ponctuelle et responsable. Sa présence a été appréciée tant par l’équipe que par les élèves. Son expérience a été très bénéfique à son estime personnelle. »

« La relation entre les élèves et l’équipe de l’APHCC est précieuse, a continué Mme Bubar. Nous sommes privilégiés de pouvoir offrir un petit déjeuner santé chaque matin dans une ambiance conviviale et accueillante. À travers ce projet, je crois que l’équipe, les bénévoles, les participantes et participants au programme d’employabilité et bien évidemment les élèves ont grandi humainement. C’est très gratifiant. »

Un grand merci aux bénévoles de l’APHCC pour leur implication au sein de leur communauté!

 

D’un océan à l’autre, dans chaque province et territoire, des parents, des bénévoles et des équipes-école dévoués se lèvent à l’aurore pour offrir une chance égale de réussite aux élèves. Nous désirons partager avec vous quelques-unes des nombreuses histoires inspirantes qui témoignent de l’impact positif de vos programmes de petits déjeuners dans vos écoles. Nous espérons que vous trouverez ces belles histoires aussi inspirantes que nous! 

Emily, élève, James Park Elementary School, Colombie-Britannique

Bonjour! Je m’appelle Emily. Je suis en 5e année et je vis en Colombie-Britannique. Mon père m’a inscrite au Club des petits déjeuners parce qu’il a commencé à y faire du bénévolat. Je suis donc allée avec lui et j’ai appris à faire plein de trucs super! Verser de l’eau, faire de la pâte à pizza… et préparer toutes les choses sur le menu (rires)! C’était il y a trois ans. Et je continue à faire du bénévolat tous les jours parce que j’aime servir les autres enfants. Ma mère a aussi commencé à venir avec nous. C’est une activité amusante qu’on fait en famille, mon père, ma mère et moi.

Plusieurs enfants viennent avec leur famille. Ça me rend vraiment heureuse de voir tout le monde manger ensemble. J’ai appris à connaître plusieurs adultes que je ne connaissais pas avant, et je suis devenue amie avec leurs enfants grâce à ça! Les enfants apprennent à mieux se connaître, et plus de gens arrivent à l’école tôt pour participer au programme. C’est super! Parfois, même le directeur et les enseignants mangent avec nous. Ça nous fait vraiment plaisir. On apprend à les connaître différemment. J’ai appris des choses sur les adultes que je n’aurais jamais su si on s’était seulement vu en classe.

Membre de l’administration, Johnny Therriault Memorial School, Aroland First Nation, Ontario

Notre programme de petits déjeuners, ce n’est pas que des repas nutritifs : c’est un événement social! C’est évident que notre programme améliore le bien-être mental et psychosocial de nos jeunes. De temps à autre, nous avons de nouveaux élèves qui ne connaissent pas l’école et la communauté. Ils sont souvent méfiants, gênés, timides et introvertis. Quand ils commencent à s’installer, le programme de petits déjeuners les aide à se faire des amis. Je me souviens d’une élève de Tikinagan qui a intégré la classe de 5e année. Elle était extrêmement timide et ne parlait presque pas. Elle ne voulait pas participer au programme de petits déjeuners parce qu’elle avait peur d’entrer dans le gymnase. Après avoir reçu du soutien et des encouragements du personnel, elle a doucement commencé à participer au programme, à manger avec ses collègues de classe, à sourire et à socialiser. C’était merveilleux de la voir sourire, parler et socialiser avec les autres élèves après seulement deux semaines parmi nous.

Stéphanie Riedyk, responsable du programme, École La Mosaïque, Alberta

Nous avons une école multiculturelle, où les élèves développent de nouveaux goûts en lien avec le Guide alimentaire canadien. Les parents apprécient énormément ce que nous offrons à leurs enfants. Un père m’a déjà dit : « ce programme est une bénédiction pour les familles modestes comme la nôtre, qui n’ont pas forcément les moyens d’offrir un repas complet à leurs enfants et surtout le temps nécessaire pour le préparer tôt le matin. Nous vous en sommes infiniment reconnaissants ». Ce que nous aimons le plus, c’est lorsque les enfants viennent nous voir après le déjeuner pour nous dire : « Madame Stéphanie, j’ai vraiment aimé mon déjeuner. Merci beaucoup! Qu’est-ce qu’on mange demain? » Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureuse de voir les yeux brillants des enfants contents d’avoir mangé un bon repas.

LaSalle Elementary Junior School, Québec

Conversation avec Mme Donna, aide à l’intégration

Donna : J’accompagne les enfants dehors à la récréation. Un des enfants était très tannant. Il n’écoutait pas. On entendait constamment son nom : viens ici, arrête de faire ça, descends de là… Mais depuis qu’il a commencé à fréquenter le club l’an dernier, c’est terminé. Maintenant, il arrive, il déjeune… et il est le plus heureux des enfants!

Club : Qu’est-ce qui l’a aidé le plus, à votre avis? Le fait d’avoir le ventre plein? Le fait de socialiser?

Donna : Un peu des deux. Et le fait d’avoir une période de calme au début de la journée. La musique douce aide vraiment. Je suis tellement heureuse pour lui! C’est un sentiment merveilleux, pour lui et pour moi.

Conversation avec Mme Julia, enseignante

Julia : J’adore faire du bénévolat au Club des petits déjeuners parce que j’ai la chance d’interagir avec les enfants tôt le matin. Certains sont tristes à leur arrivée à l’école. Mais ils retrouvent le sourire quand on leur parle.

Club : En quoi est-ce différent de la salle de classe?

Julia : Parce qu’ici, on échange de personne à personne. Comme je ne suis pas leur enseignante, je peux discuter et faire des blagues avec eux. Certains ont juste besoin d’un petit bonjour pour ensoleiller leur journée. Et c’est très important pour moi.

En effet, durant l’entrevue, Madame Julia en a fait la preuve lorsqu’un élève est venu lui dire qu’il avait mis sa dent sous son oreiller la veille, mais que la fée des dents n’était pas passée. Elle l’a félicité chaleureusement de sa dent perdue et elle a tout fait pour marquer l’évènement et pour qu’il se sente important.

Conversation avec les enfants

Club : Quels sont vos plats préférés au Club des petits déjeuners?

Élève : Les bagels! On a mangé des bagels le premier jour. C’est trop bon! J’aimerais qu’on ait des bagels tous les jours! (Est-ce qu’il y a des bagels demain?)

Autres élèves : Les grilled-cheese! On adore les grilled-cheese!

Club: Alors ça doit être votre journée préférée!

Élèves : Oui! C’est super bon!

Club : Je vois qu’il y a beaucoup de gens qui travaillent fort pour vous préparer votre déjeuner préféré.

Élève : J’étais là ce matin, et j’ai vu Madame Donna tout préparer.

Club : Je t’ai vu faire un gros câlin à Madame Donna à ton arrivée. Elle est spéciale…

Élève : Je l’adore! C’est ma préférée! Elle était dans ma classe l’an dernier.

Club : Ça doit être génial de pouvoir déjeuner avec elle tous les matins!

Élève : Oui!

JE VEUX FAIRE UN DON

La dernière année en a été une grosse pour nous: notre fils unique, Cameron, est entré à l’école. Notre petit coco s’est bien adapté et s’est fait plein d’amis. Mais nous nous sommes vraiment attachés à son école lorsque nous nous sommes impliqués dans son club des petits déjeuners.

À la rencontre de gens extraordinaires

Dès le premier matin, j’ai été conquise par les gens incroyables qui y prennent soin des enfants! Cinq femmes dévouées ayant des grands enfants et quelques adolescents qui, ensemble, nourrissent près de 200 élèves tous les matins! Parmi eux, une jeune octogénaire servant debout – par choix – jus et lait. Une autre dame en compagnie d’élèves de 6e année, qui arrivent plus tôt à l’école pour aider, s’assurent que les bacs sont envoyés dans les bonnes classes. Il y a aussi cet adolescent du secondaire, qui revient aussi souvent que possible pour aider son ancien club avant d’attraper son autobus. Orchestrant le tout, souriante et attentionnée, la bénévole en chef, une femme généreuse, fidèle au poste, tous les matins depuis plus de 20 ans!

Tous ces gens extraordinaires ont permis à tellement d’enfants de commencer leurs journées avec un petit déjeuner nutritif, dans l’inclusion et la bienveillance!

S’impliquer, tout le monde y gagne… Surtout nous!

En faisant du bénévolat au Club, mon fils a gagné en confiance, apprenant à connaître d’autres enfants à l’école et se faisant des amis parmi les plus vieux. Moi, j’aime les câlins et les sourires que je reçois tous les matins en distribuant yogourts, fruits, bagels, œufs, etc.

Cameron, 5 ans

Le Club des petits déjeuners a aussi développé le goût de la philanthropie de mon fils, qui s’implique maintenant dans diverses activités de financement pour des causes qui lui tiennent à cœur, signe des pétitions pour protéger son animal préféré : le requin! Rappelez-vous, Cameron n’a que 5 ans. Ça démontre à quel point l’âge n’a pas d’importance quand il s’agit d’être généreux!

Des enfants qui aident des enfants

Le Club des petits déjeuners est vraiment spécial pour nous! Il est l’occasion de redonner à notre école, de créer des liens avec ses élèves, ses enseignants et tous les membres du personnel.

L’autre matin, un enfant a demandé à Cameron : « Pourquoi travailles-tu toujours ici? » Il a répondu : « Je ne travaille pas. J’aide. C’est important d’aider. » Et l’enfant lui a dit : « Est-ce que je peux aider aussi? » Des enfants qui aident des enfants… N’est-ce pas tout ce qui importe?

Jennifer Cox

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Le bénévolat est une histoire de famille. Pour lire une autre histoire touchante, cliquez ici!

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Il y a quelque temps, nous vous racontions l’histoire de Cameron, un garçon de cinq ans qui fait régulièrement du bénévolat avec sa mère. Celle-ci expliquait à quel point cette expérience était bénéfique pour son garçon, notamment parce que cela lui permet d’avoir une meilleure estime de soi.

Caroline Soucy, coordonnatrice principale pour le Club des petits déjeuners, a le bonheur de côtoyer des bénévoles pour qui l’âge n’a pas d’importance quand vient le temps de s’impliquer pour une cause qui leur tient à cœur.

Un matin, au club de l’école Bruno-Choquette, Caroline lavait la vaisselle avec Mme Pauline, une septuagénaire bénévole depuis huit ans. Elle lui racontait d’ailleurs à quel point cela lui faisait du bien de faire du bénévolat auprès des enfants.

« Ils sont polis, disent merci et s’il vous plaît. C’est très ressourçant pour nous, les personnes âgées. Hier, je m’occupais d’une dame de 100 ans et, ce matin, je suis avec des enfants de 5 ans. C’est tout un contraste! », souligne Mme Pauline.

Elle n’est pas seule, comme en témoigne la présence de Mme Fernande. Les deux femmes se connaissaient bien avant de devenir bénévoles pour le Club en 2011. Leur routine préférée? Aller déjeuner ensemble après chaque séance de bénévolat!

Il y a aussi M. Roger : il venait de prendre sa retraite lorsqu’il a commencé sa carrière de bénévole. C’est pour contrer l’ennui et pour se sentir utile qu’il a décidé de s’engager auprès du Club. Aujourd’hui, il est fier de dire qu’il ne s’est absenté de son poste que sept petites journées depuis le début de son aventure en 2004!

À eux trois, Mme Pauline, 70 ans, Mme Fernande, 77 ans, et M. Roger, 84 ans, cumulent pas moins de 231 ans d’expérience de vie et 31 ans de bénévolat!

Bravo à ces trois bénévoles exceptionnels qui n’hésitent pas à se lever tôt le matin pour embellir le quotidien des enfants du Club!

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(Photo : Ella Olsson de Pexels)

En cette période d’incertitude partout au Canada, voici quelques trucs pour manger sainement à petit prix.

Pour passer le temps de façon amusante, faites participer vos enfants à la planification et à la préparation des repas. Cuisiner est une occasion d’apprentissage extraordinaire!

  1. Planifiez vos repas en conséquence et n’achetez que le strict nécessaire. Composez votre menu, dressez votre liste d’épicerie et tenez-vous-y pour éviter les achats impulsifs au supermarché. Consultez le Livre de recettes numérique du Mois de la nutrition 2020 pour des suggestions faciles à réaliser.
  2. Visez l’équilibre. Suivez le Guide alimentaire canadien! Garnissez chacune de vos assiettes d’aliments issus des trois catégories du Guide pour savourer des repas sains et équilibrés. Assurez-vous d’inclure des légumes et des fruits, des aliments à grains entiers et une source de protéines.
  3. Achetez des fruits et légumes surgelés. La plupart du temps de même valeur nutritive, ils sont moins chers, facilement accessibles et souvent vendus en gros. Cuisinez-les, transformez-les en smoothies ou servez-les sur votre gruau ou yogourt en guise de délicieuse garniture.
  4. Variez les aliments protéinés. Les haricots secs ou en conserve, le thon et le saumon en boîte, le tofu et les noix et graines représentent des choix abordables et de belles sources de protéines.
  5. Faites preuve de créativité avec ce que vous avez à la maison. Analysez le contenu de votre réfrigérateur et de votre garde-manger pour savoir de quels ingrédients vous disposez. Utilisez des applis ou des sites web comme le Vide-Frigo de Glouton ou Frigo Magic pour générer des recettes à partir d’une liste limitée d’ingrédients. Les combinaisons amusantes que vous réaliserez vous surprendront!

Parce qu’il est parfois difficile de faire des choix nutritifs pour son club, nous sommes là pour vous aider! Ce mois-ci, nous vous révélons pourquoi un morceau de fruits ou légumes frais aura toujours le dessus sur les jus de fruits. Les fruits entiers disposent de nombreux avantages nutritionnels sur leur pendant liquide, couramment additionné de sucre.

En outre, le jus de fruits…

  • N’est pas un aliment complet : La structure du fruit transformé en jus a été modifiée et la mastication n’est plus nécessaire. C’est donc une portion importante du processus digestif liée à la sensation de satiété qui disparaît.
  • Augmente l’apport en sucre et la consommation générale d’aliments : Parce que le jus est très concentré, il contient une quantité étonnamment élevée de sucres, ajoutés ou non]. Sans les fibres des fruits entiers qui favorisent la satiété et aident à équilibrer la glycémie, une sérieuse baisse d’énergie survient peu de temps après avoir bu du jus. Or, faire le yo-yo avec sa glycémie peut affecter la capacité naturelle de l’organisme de savoir s’il a vraiment faim ou a assez mangé et donc conduire à la suralimentation.
  • Contient peu de fibres : La pelure et la pulpe des fruits entiers sont une source importante de notre apport quotidien en fibres mais dans le processus de transformation du jus, elles sont souvent retirées. Cela réduit donc significativement la valeur nutritive du jus, comparativement aux fruits entiers.

Alors, même si la tentation de servir du jus aux élèves de votre programme de petits déjeuners est parfois forte, nous vous encourageons à considérer les fruits ou légumes entiers comme l’option la plus profitable! S’il est difficile de se procurer des fruits frais dans votre collectivité, les fruits surgelés constituent un bon choix, particulièrement pour les smoothies matinaux! Les fruits en conserve dans l’eau sont également intéressants lorsque les fruits frais ne sont pas disponibles (attention toutefois aux sucres ajoutés).

Comme toujours, n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des réponses à vos questions sur la nutrition ou des idées pour varier vos menus.

(Photo : Alexander Mils sur Unsplash)

 

Des conseils de nos spécialistes sur le terrain à l’école Deninu dans les Territoires du Nord-Ouest.

 

Nous entendons régulièrement dire que les responsables de programmes souhaitent mettre au menu de nouveaux aliments, mais hésitent par crainte que les élèves soient réticents. Effectivement, les jeunes se montrent parfoismoins enthousiastes devant de nouveaux aliments. Cela dit, cet obstacle n’est pas insurmontable, comme l’a démontré cette année un club qui a relevé le défi. Son secret? Les aliments sains peuvent être délicieux!

Découvrez avec nous le programme de l’école Deninu à Fort Resolution, dans les Territoires du Nord-Ouest. Ici, un bénévole inspiré voulait montrer aux élèves que les repas faits maison, à partir d’aliments peu transformés et peu sucrés, peuvent avoir tout aussi bon (et même meilleur) goût que les produits très transformés. Frittatas, granola maison et autres produits de boulangerie faits de blé entier, quartiers de pommes de terre au four, crudités accompagnées de trempette maison et crêpes à base de purée de légumes surgelés ont notamment été mis au menu. L’école le reconnaît : au début, les élèves étaient plus réticents face aux aliments moins sucrés au petit déjeuner! Toutefois, en peu de temps, leurs papilles se sont habituées et, l’influence des « grands » et des pairs se faisant sentir, les enfants ont rapidement commencé à se délecter. D’ailleurs, les crudités et trempettes maison font maintenant partie des grands favoris au club de l’école Deninu!

 

À ce stade, vous espérez sûrement obtenir des conseils pour répéter l’expérience dans vos programmes. Continuez de lire! L’école Deninu nous propose quelques astuces pour ce faire :

  1. Coupez les nouveaux aliments en plus petits morceaux et offrez des portions réduites pour permettre aux élèves de goûter. Présentés dans un format idéal pour les petites mains, les aliments sont moins intimidants. Une belle façon de réduire le gaspillage!
  2. Faites preuve de créativité avec les noms! Pour introduire le pain doré (en anglais French toast, soit « pain français ») préparé avec du pain de blé entier, le club de l’école Deninu s’est amusé à renommer le plat « pain québécois », ce qui a intrigué les élèves.
  3. Réduisez les fruits et légumes en purée et ajoutez-les à vos nombreuses préparations : pain, pâtisseries, crêpes, smoothies, etc. Les produits frais sont difficiles d’accès? Utilisez des produits surgelés ou en conserve (idéalement, sans sucre ni sel ajouté)!
  4. Acceptez que les élèves aient besoin de temps pour se familiariser avec les nouveaux aliments. Certains auront besoin d’être exposés plusieurs fois à la nouveauté avant de l’apprécier. Soyez persévérants!
  5. Soyez flexible. « Il arrive que l’école offre du sirop d’érable, mais les bénévoles remarquent que les élèves en utilisent moins qu’avant. » Les aliments d’occasion ont aussi leur place dans une saine alimentation!

 

Merci à l’École Deninu pour ce partage! Nous espérons que cette histoire sera source d’inspiration et vous encouragera à mettre au menu des aliments nutritifs et variés.

 

Et comme toujours, n’hésitez pas à contacter votre coordonatrice ou coordonateur si vous souhaitez introduire de nouveaux aliments dans votre programme, mais que vous ne savez pas par où commencer!

(Photo : Alice Pasqual sur Unsplash)

20 portions
35 min. de préparation
20 min de cuisson

Vous aurez besoin de :

  • 1 plat rectangulaire à cuisson
  • 1 feuille de papier parchemin
  • 1 grand bol
  • 1 cuillère en bois
  • 1 petite casserole
  • 1 kit de tasses à mesurer
  • 1 Kit de cuillères à mesurer
  • 1 planche
  • 1 couteau de chef

 

Ingrédients :

  • 2 tasses (500 ml) de flocons d’avoine à cuisson rapide
  • 2 tasses (500 ml) de riz soufflé
  • ½ tasse (125 ml) de son de blé ou d’avoine
  • ½ tasse (125 ml) de canneberges séchées, hachées grossièrement
  • ½ tasse (125 ml) d’abricots séchés, coupés en petits dés
  • ¼ tasse (60 ml) de lait en poudre
  • 1/3 tasse (80 ml) de sirop d’érable
  • 1/3 tasse (80 ml) de cassonade légèrement tassée
  • 1/3 tasse (80 ml) d’huile de canola
  • 3 œufs

 

MÉTHODE

  1. Placer la grille au centre du four et préchauffer le four à 350 °F.
  2. Tapisser le moule rectangulaire à cuisson d’une feuille de papier parchemin.
  3. Dans un bol, mélanger les flocons d’avoine, le riz soufflé, le son de blé ou d’avoine, les fruits séchés et le lait en poudre. Réserver.
  4. Dans une petite casserole, porter à ébullition le sirop d’érable, la cassonade et l’huile. Poursuivre la cuisson 2 minutes. Verser sur les ingrédients secs et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit bien humectée. Ajouter les œufs et mélanger jusqu’à ce que la préparation de céréales soit bien collante.
  5. Répartir dans le moule et presser fermement en une couche uniforme. Cuire au four environ 15 minutes ou jusqu’à ce que les céréales soit légèrement dorées. Placer le plat une quinzaine de minutes au congélateur. Démouler et couper en 20 barres.
  6. Les barres se conservent dans un contenant hermétique jusqu’à 2 semaines. On peut les congeler à cette étape si désiré. On peut également emballer les barres individuellement dans une pellicule de plastique.

 

ASTUCE DU CHEF : Bien prendre le temps de refroidir les barres avant de les couper. Il serait possible aussi dès le début de la recette de portionner des boules au lieu de presser le mélange dans un moule rectangulaire afin d’éviter la dernière étape de découpe plus délicate.

 

CONSEIL DE LA NUTRITIONNISTE : Pour une collation bien vitaminée, apportez un fruit frais pour manger avec votre barre!

Merci à La Tablée des chefs pour ces délicieuses recettes! www.tableedeschefs.org/fr

(Photo : Kaitlyn Chow sur Unsplash)

 

12 portions
30 min de préparation
25 min de cuisson

 

Vous aurez besoin de :

  • 1 plaque à muffin pour cuisson
  • 12 caissettes à muffin en papier
  • 1 Kit de tasses à mesurer
  • 1 kit de cuillères à mesurer
  • 1 gros bol
  • 1 bol moyen
  • 1 petit bol
  • 1 maryse
  • 1 fouet

 

Muffins :

  • 1/2 tasse (125 ml) de son de blé
  • 1 1/2 tasse (375 ml) de farine tout-usage
  •  2 c. à thé (10 ml) de poudre à pâte
  • 3/4 tasse (180 ml) de yogourt aux pêches
  •  1 c. à thé (5 ml) de bicarbonate de soude
  •  1 tasse de bleuets frais ou surgelés
  •  1 œuf
  • 1/2 tasse (125 ml) de cassonade
  • 1/3 tasse (80 ml) d’huile végétale
  • 1/4 tasse (60 ml) de compote de pommes non sucrée

 

Garniture croquante :

  • 1 c. à soupe (15 ml) de cassonade
  • 1 c. à soupe (15 ml) de beurre non-salé fondu
  • 1/3 tasse (80 ml) de gros flocons d’avoine (ou avoine rapide)

 

Méthode

  1. Préchauffer le four à 180 °C (350 °F). Déposer des papiers à muffins dans un moule de 12 muffins.
  2. Dans un gros bol, mélanger le son de blé, la farine, la poudre à pâte et le sel. Réserver.
  3. Dans un petit bol mélanger le yogourt et le bicarbonate de soude. Réserver.
  4. Dans un bol moyen mélanger, à l’aide d’un fouet, l’œuf, la cassonade, l’huile et la compote de pommes. Incorporer aux ingrédients secs à l’aide d’une maryse en alternant avec le mélange de yogourt, ajouter les bleuets et mélanger délicatement. Réserver le temps de préparer la garniture croquante.
  5. Dans un petit bol mélanger la cassonade, le beurre fondu et les flocons d’avoine.
  6. Répartir la pâte à muffins dans les 12 moules et parsemer de la garniture d’avoine. Cuire au four 20 à 25 minutes jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés et qu’un cure-dent inséré au centre en ressorte propre.
  7. Laisser refroidir avant de servir.

 

Astuce du chef

Afin que les muffins soient moelleux, évitez de trop mélanger l’appareil. Remplacez le yogourt aux pêches par votre yogourt préféré !

 

Conseil de la nutritionniste

Ces muffins sont une excellente collation, car ils contiennent un peu de protéines ainsi que des glucides pour donner de l’énergie au cerveau. La compote de pommes permet de diminuer le sucre de la recette et le son de blé ajoute des fibres. Des muffins qui n’ont rien à envier à ceux du commerce !

 

Merci à La Tablée des chefs pour ces délicieuses recettes! www.tableedeschefs.org/fr

 

(Photo : Toa Heftiba sur Unsplash)

20 portions
25 min. de préparation

Vous aurez besoin de :

  • 2 plaques à biscuit
  • 2 feuilles de papier parchemin
  • Kit de tasses à mesurer
  • 2 casseroles moyennes
  • 1 cuillère de bois
  • 1 bol moyen
  • 1 maryse
  • 1 couteau de chef
  • 1 planche

Ingrédients :

  • Pour la nougatine de graines de citrouille :
  • 1 tasse (250 ml) de graines de citrouille
  • ¼ tasse (60 ml) de sucre blanc granulé
  • 2 c. à soupe (30 ml) d’eau

Pour les boules d’énergie :

  • 5 tasses (1250 ml) de figues sèches coupées en brunoise
  • 1 ¼ tasse (310 ml) d’abricots secs coupés en brunoise
  • 1 tasse (250 ml) de cerises sèches coupées en brunoise
  • 1 tasse(250 ml)  de raisins secs
  • 1 tasse (250 ml) de canneberges sèches hachées grossièrement
  • ½ tasse (125 ml) de jus de pomme
  • 1 tasse (250 ml) de beurre de tournesol
  • 1 1/3 tasse (250 m) de poudre de cacao
  • ¼ tasse (60 ml) de sirop d’érable

 

MÉTHODE

  1. Hacher grossièrement les graines de citrouille. Réserver
  2. Dans une casserole moyenne chauffer le sucre et l’eau et cuire jusqu’à obtention d’un caramel clair. Verser les graines de citrouille et mélanger vigoureusement pour que le caramel enrobe les graines. Réserver la nougatine de graines de citrouille
  3. Dans une casserole moyenne, réhydrater les fruits séchés en les chauffant avec le jus de fruits environ 10 minutes jusqu’à obtenir une pâte.
  4. Hacher grossièrement la nougatine de graines de citrouille.
  5. Ajouter tous les ingrédients et 1 tasse de poudre de cacao dans un bol moyen et pétrir jusqu’à ce que la pâte soit bien homogène. Réserver une dizaine de minutes au congélateur
  6. Verser le 1/3 tasse (80 ml) de cacao en poudre sur la plaque à biscuit.
  7. Former les boules d’énergie en roulant la pâte entre les paumes de main et les déposer sur la plaque. Les faire rouler dans le cacao de façon uniforme.

 

ASTUCE DU CHEF : Former les boules est plus facile avec des gants à usage unique, sinon remettre le mélange au froid lorsque la pâte colle trop aux mains.

 

CONSEIL DE LA NUTRITIONNISTE : Les boules d’énergie sont une excellente collation pour faire le plein de nutriments! Laissez aller votre imagination : variez les sortes de fruits ou de graines, ajoutez-y des graines de chia ou de chanvre, des noix et même toute une variété d’épices ou d’essences! Elles seront délicieuses accompagnées d’un verre de lait de soja.

Merci à La Tablée des chefs pour ces délicieuses recettes! www.tableedeschefs.org/fr

 

L’école primaire des Grands-Êtres de Montréal a mis l’environnement au cœur de son club! Mario Cloutier y enseigne l’art dramatique. Il partage avec nous le succès de ce virage vert et nous parle de l’importance du club pour ses élèves.

 

« À titre d’enseignant, je m’occupe du comité vert (environnement) à l’École des Grands-Êtres. Je vous donne ci-après un aperçu de ce qui motive notre implication en tant qu’équipe-école.

Les élèves sont d’excellents vecteurs permettant d’initier ou de continuer de développer ce qui se fait dans la communauté pour protéger notre planète. Au travers des brèves réponses aux questions, j’espère que vous pourrez saisir l’essentiel de notre implication à tous et à toutes… »

Mario Cloutier, Enseignant en art dramatique

 

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre club?

Il y a trois ou quatre ans, nous avons instauré le compostage dans toute l’école. Nous avons créé une « brigade verte » composée d’élèves de 6e année qui s’occupent tous les jours de déposer et de reprendre les bacs verts pour le compostage.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux autres écoles qui souhaitent devenir plus vertes?

Les enfants représentent l’avenir et l’environnement devrait être au cœur des préoccupations de chacun et chacune ; ça prend une génération pour changer des comportements. En ce sens, les élèves représentent les forces vives de ces changements.

Comment un club des petits déjeuners change-t-il l’esprit de votre école ?

Il assure une ressource essentielle au développement de l’enfant. Il contribue à améliorer les conditions d’apprentissages des élèves en leur fournissant bien humblement des collations santé.

Quel est le commentaire le plus drôle que vous ayez reçu sur le club des petits déjeuners?

Les élèves ont bien sûr des préférences parmi les aliments qui leur sont proposés. Certains ont « la cote », d’autres moins… Alors, on entend parfois « Ah non, pas encore ça » ou, au contraire, « Yé, encore ça! »

Si vous pouviez inviter une célébrité à déjeuner avec vos élèves, qui serait-ce et pourquoi?

Greta Thunberg ou le promoteur qui viendrait nous offrir gratuitement un toit vert ?!?!?!? Pourquoi ? Inspirer davantage nos élèves à mieux prendre soin de leur environnement !

Au Canada, mars est le Mois de la nutrition. Comme à chaque année, le Club des petits déjeuners saisit cette occasion pour aborder la question de la saine alimentation sous toutes ses facettes. 

Au menu cette semaine : le Comité nutrition.

La saine alimentation se trouve au cœur de la vision des programmes de nutrition scolaire. Si le simple fait de manger aide les élèves à maintenir un bon niveau de concentration tout au long de la journée, il n’est pas difficile d’entrevoir comment une alimentation riche et nutritive peut maximiser les retombées.

Dans un souci constant d’améliorer les programmes de petits déjeuners soutenus par le Club, l’organisation peut compter sur l’appui d’un Comité nutrition. Constitué d’employées du Club, le comité comporte une expertise particulière en matière de saine alimentation, de nutrition scolaire et de sécurité alimentaire, et ses membres agissent d’intermédiaires avec les écoles et les partenaires sur le terrain, d’un bout à l’autre du pays.

Travailler de façon collaborative permet aux membres du Comité nutrition de discuter d’enjeux de nature locale afin de les arrimer au niveau national. Par ailleurs, l’initiative offre des occasions d’échange et de remue-méninges inédites qui donnent lieu à des solutions souvent insoupçonnées et novatrices.

De façon concrète, le Comité est appelé à conseiller le Club sur le programme de nutrition scolaire dans son ensemble ou sur des sujets de nutrition connexes. Par exemple, le Comité s’intéresse ces jours-ci à l’adaptation de l’alimentation aux réalités culturelles, ainsi qu’au contexte de la prise de repas dans les écoles. Il se penche également sur la création et la mise à jour d’outils et de ressources pour appuyer les écoles dans leur travail, et procède à des recommandations d’aliments, de recettes et de menus sains.

À l’occasion du Mois de la nutrition, nous tenons à souligner le travail des membres du Comité nutrition, que nous vous présentons à tour de rôle.

Catherine D’Amours
Conseillère à l’accompagnement des programmes pour le Québec

Catherine travaille main dans la main avec les coordonnatrices du Club assignées aux différentes régions du Québec, qui compte près de 450 programmes de petits déjeuners. Elle veille donc à l’arrimage des différents programmes et agit telle une conseillère prodiguant avis et recommandations en matière de meilleures pratiques, de processus et d’outils.

Diplômée en nutrition, elle invite les parents et les enseignants à faire preuve de curiosité dans la cuisine : « Il ne faut pas hésiter à présenter de la variété dans l’assiette des enfants, ni se décourager s’ils se montrent réfractaires à certains aliments. Leurs goûts évoluent rapidement, et plus on les sensibilise tôt à une alimentation variée, plus on augmente leurs chances de réussite sur le long terme. » Au-delà de la quantité et de la qualité de la nourriture ingérée, elle investit une partie de ses efforts envers l’amélioration de l’expérience de la prise de repas dans les écoles.

Chelsey Hazelton
Coordonnatrice principale des programmes

Agissant comme principal point de contact auprès de 90 écoles de la Colombie-Britannique, du Nunavut, de la Saskatchewan et du Sud de l’Alberta, Chelsey veille notamment au bon déroulement de leurs activités et de la qualité des programmes de petits déjeuners.

En poste depuis trois ans, elle constate une portée grandissante du Club dans les provinces de l’Ouest, où le nombre d’enfants desservis ne cesse de croître. Chaque club étant unique, s’adaptant à leurs propres réalités locales et leurs besoins respectifs, le Comité est un excellent moyen de discuter et partager des idées afin d’améliorer les programmes à travers le pays. Comme les territoires couverts sont vastes et comptent plusieurs communautés autochtones, les notions d’accessibilité et de culture alimentaire trônent au haut de sa liste de priorités. Elle tient d’ailleurs à rappeler que, plus que jamais, il importe de prendre le pouls de nos communautés pour les soutenir avec plus d’efficacité et d’empressement lorsqu’un besoin se présente.

Virginie Marcoux
Coordonnatrice des programmes, Montréal et Lanaudière

Virginie est la plus récente addition du comité nutrition. Nutritionniste de formation, elle se passionne pour la santé publique et la sécurité alimentaire. Son expérience l’incite à inviter les parents à se départir du sentiment de culpabilité qui émerge souvent chez eux. Offrir une saine alimentation aux enfants ne veut pas dire atteindre la perfection! Elle passe, avant tout, par la diversité alimentaire.

Chargée de représenter le Club dans le cadre de projets d’engagement collectif tels que La Cantine pour tous, elle perçoit en quelque sorte son rôle comme celui de facilitatrice d’un réseau complexe aux nombreux acteurs, dans le but de renforcer la collaboration et de favoriser la complémentarité et la pérennité des services d’aide alimentaire. Soucieuse d’assurer une diversité des voix et de laisser place à une réponse provenant du milieu, elle approche son travail avec vigilance et sensibilité.

Maxine Lam
Coordonnatrice des programmes, Manitoba et Nord-Est de l’Alberta

Ayant étudié les programmes scolaires de petits déjeuners dans le cadre de sa maîtrise à l’Université du Manitoba, Maxine comprend les réalités des communautés évoluant en contexte rural ou éloigné et travaille de près avec plusieurs communautés autochtones.

Maxine dévoue une grande partie de son temps aux projets d’accessibilité de nourriture. Les enjeux de transport et d’entreposage font partie de la réalité des écoles qu’elle accompagne et affectent par le fait même le coût et la qualité des aliments. Au-delà de son travail quotidien, la sensibilisation du public est ce qui la motive au quotidien : « Il est important de sensibiliser les gens au fait que la réalité socioéconomique des familles n’est qu’un des facteurs pouvant expliquer qu’un enfant se présente à l’école le ventre vide. Plusieurs autres facteurs peuvent être en cause. »

 

À la recherche d’idées d’activités à faire ou de recettes à essayer à l’occasion de la Semaine de relâche et du Mois de la nutrition? Consultez notre livre de recettes!