par Noelle Martin de Motherhood and Meals
Diététiste professionnelle

 

Cette recette nutritive répond à tous les goûts, en plus d’être idéale pour faire participer les enfants!

 

Ingrédients

  • 1 tasse (250 ml) de quinoa cuit
  • 1 tasse (250 ml) de flocons d’avoine
  • 2/3 de tasse (150 ml) de graines de citrouille
  • 2/3 de tasse (150 ml) de beurre d’arachide naturel (ou de tout autre beurre de noix ou de graines que vous avez sous la main)
  • 1/4 de tasse (60 ml) de dattes dénoyautées (ou de raisins secs)
  • 1/4 de tasse (60 ml) de miel
  • 1 c. à thé (5 ml) de cannelle
  • 1 carotte, pelée et hachée finement

 

Préparation

  1. Mettre tous les ingrédients dans le bol du robot culinaire. Mélanger à basse vitesse pendant 1 minute, puis à haute vitesse jusqu’à l’obtention de la consistance désirée.
  2. Former des boules et servir! (Conserver les restes au réfrigérateur de préférence.)

 

Un grand merci à notre collaboratrice pour cette délicieuse recette!

 

par Noelle Martin de Motherhood and Meals
Diététiste professionnelle

 

Soyez créatifs et accompagnez vos crêpes de vos fruits favoris, de yogourt, de sirop d’érable ou même de fromage! Mmm… un vrai délice!

 

Portions : 4
Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 15-25 minutes

 

Ingrédients

  • 1 banane mûre
  • 1 œuf, légèrement battu
  • 1/3 de tasse (75 ml) de compote de pommes
  • 1 tasse (250 ml) de lait
  • 2 c. à soupe (30 ml) de sirop d’érable
  • 1 c. à thé (5 ml) de vanille
  • 1 tasse (250 ml) d’avoine
  • 1 tasse (250 ml) de farine de blé entier
  • 1 c. à thé (5 ml) de poudre à pâte
  • 1 c. à thé (5 ml) de cannelle moulue

 

Préparation

  1. Écraser la banane. Mettre la banane pelée dans un bol à mélanger. À l’aide d’une fourchette, réduire la banane en purée.
  2. Mélanger les ingrédients humides. Ajouter l’œuf, la compote de pommes, le lait, le sirop d’érable et la vanille dans le bol qui contient la banane. Bien mélanger.
  3. Incorporer les ingrédients secs. Ajouter l’avoine, la farine, la poudre à pâte et la cannelle. Remuer jusqu’à l’obtention d’une consistance homogène, sans plus.
  4. Cuire les pancakes. Verser 1/3 de tasse (75 ml) dans une poêle préchauffée à feu moyen, et cuire pendant environ 4 minutes. À l’aide d’une spatule, retourner le pancake une fois le premier côté cuit. Cuire l’autre côté de 3 à 5 minutes supplémentaires. Déposer le pancake dans une assiette.
  5. Répéter l’étape 4 avec le reste de la pâte. Si l’on dispose d’une grande poêle, faire cuire plusieurs pancakes à la fois.

 

Un grand merci à notre collaboratrice pour cette délicieuse recette!

 

Mettez-vous dans l’ambiance grâce à de délicieux muffins qui ajouteront au plaisir de vos matins des Fêtes !

 

Portions : 12
Préparation : 15 min
Cuisson : 35 min

 

Ingrédients

  • 2 3/4 tasses (650 ml) de carottes râpées (3 grosses carottes)
  • 2 tasses (500 ml) de patate douce râpée
  • 3 petites bananes, en rondelles
  • 1/2 tasse (125 ml) de canneberges séchées
  • 6 gros œufs
  • 2 tasses (500 ml) de farine de blé entier
  • 2 c. à thé (10 ml) de poudre à pâte
  • 3 c. à soupe (45 ml) de fromage cottage
  • 1 c. à soupe (15 ml) de miel
  • 1 pincée de cannelle

 

Préparation

  1. Préchauffer le four à 350 °F (180 °C).
  2. Mélanger les ingrédients et répartir la pâte dans des moules à muffins graissés ou chemisés.
  3. Cuire pendant 35 minutes.

Dans un contexte où les indicateurs les plus récents rendent compte d’une hausse de 80 % des cas d’insécurité alimentaire au pays depuis le début de la pandémie, les programmes de petits déjeuners, soutenus par les donateurs, les partenaires corporatifs et les gouvernements sont plus essentiels que jamais. Le Club est d’ailleurs choyé de pouvoir compter sur un réseau de donateurs aussi investis à faire de la réussite des enfants du pays une priorité.

Cet investissement personnel en temps et énergie se transforme même chez certains en investissement à plus long terme. Le Club a récemment reçu un témoignage touchant d’une enseignante, madame Chantal Sawyer, qui a enseigné à l’école St-Joseph de St-Jérôme au Québec en adaptation scolaire durant 12 ans. Elle aussi a été un témoin direct de l’impact et de l’importance des programmes de petits déjeuners sur le bien-être et la réussite des enfants. Côtoyant quotidiennement des enfants vivant en situation d’insécurité alimentaire et constatant la demande tristement grandissante, elle a souhaité immortaliser son engagement envers les programmes du Club afin de s’assurer qu’ils seront toujours présents pour répondre aux besoins, et ce, même après son décès.  C’est en 2019 qu’elle a communiqué avec le Club pour le prévenir qu’elle l’avait choisi comme légataire à son testament.

« J’ai choisi de faire un legs testamentaire au Club parce que c’est important que les enfants mangent avant d’entrer en classe. C’est primordial sinon, il ne se passe rien et ça devient une obsession! L’enfant n’est pas disponible à l’apprentissage; personne ne le serait de toute façon.

Je me souviens que les bénévoles qui étaient présents à cette école restaient plus longtemps pour les élèves qui n’avaient pas eu le temps de déjeuner à la maison. On a eu la chance d’avoir les mêmes bénévoles pendant très longtemps ce qui assurait une certaine stabilité. Je trouvais ça très touchant de voir leur implication.

Peu importe l’heure, tempête de neige, de verglas et même s’ils étaient en retard d’une demi-heure, je m’assurais toujours que mes élèves aient mangé. Moi, je ne veux pas que ça s’arrête; jamais, jamais, jamais, jamais. Je ne veux pas qu’il y ait une fin à tout ça. Encore aujourd’hui, j’ai un petit frigo dans ma classe parce que nous n’avons pas de programme du Club des petits déjeuners à l’école où j’enseigne maintenant. » confiait madame Sawyer à l’équipe du Club.

Le legs testamentaire est une forme de don populaire, simple et méconnue, mais surtout accessible à tous qui consiste à prévoir, à son décès, un don à un organisme qui vous tient à cœur. En effet, il est possible de léguer un montant fixe ou encore un faible pourcentage de votre patrimoine, ce qui vous permet de donner à la cause de votre choix tout en n’affectant pas votre situation financière actuelle. De plus, un reçu d’impôt pour don accordera un crédit qui permettra de diminuer l’impôt assumé par votre succession. Ainsi, votre legs ne brimera pas l’héritage de vos proches puisqu’il présente des avantages.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les legs testamentaires ou si, comme madame Sawyer, vous avez déjà identifié le Club parmi vos légataires, contactez-nous à dons.planifies@clubdejeuner.org afin que nous puissions vous remercier et reconnaître ce geste d’une grande générosité !

 

Avis légal

Le Club des petits déjeuners peut vous accompagner dans vos démarches philanthropiques mais ne prodigue pas de conseils financiers ou juridiques. N’hésitez pas à consulter un professionnel qui connaît votre situation financière.

Chelsea Hausler, coordonnatrice du programme de petits déjeuners à l’école Georges P. Vanier, a pris l’heureuse initiative d’offrir aux élèves de faire leurs heures de bénévolat en aidant à la planification et au service des repas du club. Pour remplir les exigences de l’école en matière de délivrance des diplômes, chaque élève doit faire 25 heures d’action communautaire bénévole. Dans l’entrevue qui suit, Chelsea nous parle de l’importance du nouveau club de petits déjeuners.

 

À mon école, je suis conseillère en bien-être, alors mon rôle touche différents aspects. Je fais la promotion de la santé mentale, de la santé physique, de la saine alimentation et de l’engagement communautaire – ce sont nos quatre piliers. Le programme de petits déjeuners tombe dans le volet nutrition et j’y consacre désormais une grande partie de mon travail.

 

En quoi consiste le bénévolat obligatoire et quelles activités peuvent être comptabilisées à ce titre? Comment avez-vous eu l’idée d’intégrer le bénévolat des élèves dans votre programme de petits déjeuners?

À Georges P. Vanier, les 25 heures de bénévolat, c’est une exigence non négociable pour obtenir son diplôme d’études secondaires. Les façons d’y satisfaire sont multiples, mais l’objectif est de présenter un projet ou une idée d’engagement dans la communauté. Des jeunes vont tondre le gazon. D’autres aidaient des personnes âgées avant la COVID-19. D’autres encore organisent des collectes de fonds pour une bonne cause. C’est une occasion pour les élèves de découvrir ce qui les passionne et de redonner à la collectivité. Nous avons pensé que le bénévolat au club pourrait être une option intéressante et maintenant, j’ai sept élèves avec moi chaque matin.

 

Quels sont les impacts pour les élèves et l’école? Avez-vous reçu des commentaires de vos jeunes bénévoles?

Oui, j’en ai cinq qui m’ont annoncé vouloir revenir l’an prochain, ce qui m’a réjouie. Les bénévoles du club me disent que c’est plaisant et que le temps passe vite. Le bénévolat est une belle façon de commencer leur matin.

La rétroaction générale envers le programme est aussi très bonne dans le reste de l’école. Au début, je sentais une hésitation. Des élèves demandaient : « Est-ce que j’ai le droit de prendre tout ça? » Nous répondions toujours : « Oui, c’est correct. C’est pour vous. » Nos jeunes ont eu besoin d’environ cinq jours pour être à l’aise de prendre un peu de tout. En ce moment, 90 % de notre population étudiante vient manger. Bien des élèves qui ont de la nourriture à la maison pensent ne pas avoir droit de venir au club. Mais le territoire rural de l’école est tellement grand et l’autobus passe si tôt que beaucoup font le choix de ne pas déjeuner. Le temps de sortir du lit, de s’habiller, et c’est déjà l’heure de prendre l’autobus. Par ailleurs, nous avons un bon nombre d’élèves qui n’ont tout simplement pas accès à des aliments frais à la maison. Maintenant que nous leur en offrons, ces jeunes sont plus susceptibles de bien manger.

 

Quel conseil donneriez-vous à d’autres écoles qui souhaitent faciliter la participation des jeunes comme bénévoles dans leur programme de petits déjeuners?

Encouragez les élèves en leur disant que c’est une bonne façon d’aider leur communauté et expliquez-leur que tout est connecté : chaque bénévole contribue à l’atteinte de grands résultats. Certaines personnes peuvent se dire : « C’est seulement sept jeunes. » Mais sans ces sept jeunes, on ne pourrait pas en offrir autant. Leur participation est essentielle à notre succès. Aussi, le bénévolat permet à des élèves qui ne sont pas dans le même groupe d’amis de tisser des liens. La communication dans les corridors avant les cours est plus facile aujourd’hui.

Ce sont les jeunes qui rendent le club agréable. Je les vois acquérir des compétences en leadership et c’est vraiment plaisant d’un point de vue de facilitatrice. Tu comprends la dynamique assez vite. Tu te dis : « Bon, ces deux-là vont diriger et déléguer, et les autres vont écouter. » Le club favorise bien plus que les apprentissages relatifs à la préparation des aliments et au budget. C’est beau à voir.

Crémeuse et citronnée, cette trempette ajoute un goût frais à vos plats, parfait pour la saison estivale!

Rendement : environ 1 tasse | Préparation : 5 min | Temps total : 10 min

Ingrédients :

  • 30 ml (2 c. à soupe) de beurre
  • 30 ml (2 c. à soupe) de farine
  • 2,5 ml (1/2 c. à thé) de zeste de citron, finement râpé
  • Une pincée de sel
  • 375 ml (1 1/2 tasse) de lait
  • 1/8 c. à thé de jus de citron

Préparation :

  1. Faire fondre le beurre dans une casserole.
  2. Incorporer la farine, le zeste de citron et le sel.
  3. Continuer à remuer jusqu’à ce que le mélange soit homogène et commence à épaissir.
  4. Ajouter le lait et le jus de citron et mélanger à feu moyen jusqu’à l’obtention d’une consistance mousseuse et épaisse.

Aidez le Club et ses partenaires à soutenir encore plus d’enfants.  Donnez maintenant

Pour plus de recettes nutritives et santés, consultez le tout nouveau livre de recettes du Club des petits déjeuners!

Ginger Moyah, directrice, nous parle des cinq tours de culture que l’école Grassy Plains a pu acheter grâce au financement obtenu.

Leur fonctionnement repose sur ce qu’on appelle l’hydroponie, qui permet de cultiver des plantes sans terreau. Celui-ci est remplacé par des pompes motorisées, de l’eau et une solution nutritive adaptée aux herbes, légumes-feuilles, fruits et autres types de plantes. Les végétaux poussent sur les faces du système, dans des godets regroupés en unités.

Découvrez dans notre entrevue avec Ginger Moyah comment ces tours de culture soutiennent le programme de petits déjeuners de l’école :

 

  • Comment s’est passée l’arrivée des tours de culture dans votre club?

Bon, on commence juste à prendre nos aises avec le système. On a d’abord obtenu des fonds de notre réserve locale et de notre coordonnateur du programme AVID. Le Club des petits déjeuners a fourni des sommes additionnelles. On a donc pu acheter cinq tours de culture, soit une par classe, et on est encore en train de découvrir comment ça fonctionne. Malheureusement, une des classes a perdu sa production après que des insectes ravageurs se sont installés.

  • Qu’est-ce que les enfants font pousser?

On a commencé par les semences incluses dans le kit de démarrage. Il y a de la laitue, de la roquette, du chou frisé, de la bette à carde et du basilic, donc surtout des légumes-feuilles pour faire des salades avec les enfants. Ha! Et les enfants adorent ça!

  • Oui? Qu’est-ce qu’en disent les élèves?

Quand les enfants entrent dans la classe de maternelle, il y a toujours une petite fille pour s’exclamer « MME MOYAH, VIENS VOIR LES BÉBÉS PLANTES! » et me prendre par la main pour me montrer à quel point les bébés ont grandi rapidement. Ça pousse quand même un peu plus vite que dans un potager ordinaire. Les plantes reçoivent plus de lumière et de nutriments, alors c’est vraiment génial de les voir croître. L’excitation est à son comble et les élèves ont leur tour de culture à l’œil!

  • Et maintenant, avec les tours à l’intérieur, vous allez pouvoir cultiver toute l’année, n’est-ce pas?

Exactement, et c’est formidable parce qu’on vit dans un climat nordique ici. Normalement, la croissance se fait de la fin mai à la fin août. C’est vraiment différent des potagers traditionnels. Depuis plusieurs années, on fait des essais dans un jardin communautaire adjacent à l’école. Mais souvent, étant donné que c’est un jardin communautaire, les gens cueillent une bonne partie des récoltes pendant les vacances. Alors, les enfants mettent beaucoup d’efforts sans en voir les fruits. Les tours de culture sont une option fantastique pour les écoles.

  • Comment avez-vous eu l’idée?

L’idée m’est venue d’une autre direction d’école du district, qui a démarré un projet dans son établissement en ville. Et j’ai toujours voulu un système du genre chez moi. Cultiver un potager, jardiner… Notre établissement a essayé de faire ça par le passé, mais sans réel succès. On espère que cette nouvelle initiative sera plus durable pour les mois d’école, parce que les enfants sont absents quand les plantes poussent en pleine terre. Avant, les élèves ne pouvaient pas vraiment observer le cycle de vie complet des végétaux.

  • Avez-vous constaté des impacts cette année?

On vient tout juste de se lancer, mais notre plan n’est pas vraiment de complémenter le menu chaud, parce qu’on aurait surtout du chou frisé pour faire des smoothies le matin. Alors les tours de culture vont probablement servir à enrichir le menu froid. Si la production est suffisante, on pourra ajouter certains légumes aux boîtes santé envoyées à des membres de notre communauté ou à nos familles dans le besoin. On espère avoir un impact considérable.

 

Les clubs de petits déjeuners sont principalement connus pour servir des repas nutritifs avant le début des classes.

Pourtant, un autre aspect moins familier de ces programmes est les bienfaits sociaux qu’ils ont chez ses jeunes membres.

 

Dans le cadre de la journée internationale de l’amitié, le Club a discuté avec Linzi, une élève qui fréquentait le programme de petits déjeuners de son école. Elle déjeunait à l’école plusieurs fois par semaine, non pas parce que sa famille était en situation d’insécurité alimentaire, mais davantage pour s’intégrer à la culture québécoise et se faire des amis.

 

Linzi est arrivée de Chine à l’âge de 6 ans. Alors qu’elle avait 8 ans, elle a déménagé avec sa famille à ville LaSalle, au Québec, et c’est à sa nouvelle école qu’elle a appris l’existence des programmes de petits déjeuners. Avec ses deux parents qui travaillaient et trois enfants à la maison, les matins étaient assez chargés. Il a donc été décidé que Linzi fréquenterait le club afin de commencer ses journées plus doucement et lui allouer plus de temps pour prendre un petit déjeuner nutritif avant le début des classes.

Linzi and her younger brother

Et déjeunant régulièrement au club, Linzi s’est rendu compte que, malgré les petites barrières linguistiques, il était facile de converser avec les autres enfants.

 

« Avec tout le choix de nourriture, cela créait vraiment un environnement où, même si je ne connaissais pas vraiment beaucoup de monde, je pouvais parler autour de la table « Ah, toi tu as pris cela », « Toi, tu as pris cela », « Est-ce bon? », « Moi je préfère cela ». On échangeait un peu autour de la nourriture qui était commune. »

 

Un des bienfaits que le club a offerts à Linzi est les nombreuses amitiés qu’elle y a créées, et ce, peu importe le niveau scolaire.

 

« Je me suis fait beaucoup d’amis à travers le Club des petits déjeuners parce que c’était à l’extérieur du contexte de l’école, mais en même temps, je voyais mes camarades de classe. Après le petit déjeuner, tu as l’énergie pour la journée quand tu arrives en classe, mais il y a aussi ce moment de détente où tu n’es pas précipité. »

 

Au moment du petit déjeuner, tous les enfants parlaient entre eux sans se soucier de l’âge et du niveau scolaire. Chacun se souciait du bien-être de l’autre. Les plus vieux aidaient les plus jeunes en allant leur chercher un ustensile manquant, d’autres enfants fréquentant le club depuis plus longtemps orientaient les nouveaux membres, explique-t-elle.

Linzi and hey younger brother

Linzi a plusieurs beaux souvenirs de son passage au Club des petits déjeuners. Un de ses préférés est une discussion qu’elle avait eue avec un élève plus âgé.

 

« Je me rappelle d’avoir terminé de manger un aliment que j’aimais bien et je me sentais trop gênée d’aller en prendre un autre et, comme c’était presque la fin du petit déjeuner, les bénévoles commençaient à ranger. Un élève plus grand qui n’avait pas mangé le sien m’a dit « Tu peux l’avoir si tu veux ». »

 

Linzi se souvient également de son premier matin au club. Elle était un peu désorientée, mais se rappelle des bénévoles qui l’ont accompagnée au local et l’ont aidée à se sentir à l’aise.

 

« Ils étaient vraiment gentils, ils souriaient et avaient une approche très personnelle. Ils disaient « Bonjour, comment te sens-tu aujourd’hui?  » à chaque enfant et étaient attentifs. Je me sentais vue, je me sentais considérée et quand tu arrives avec ton cabaret et que tu ne connais personne, tu es un peu gênée et ça m’a vraiment fait sortir de ma coquille. C’est ce genre d’expérience qui a certainement forgé mon grand sentiment d’appartenance à la communauté québécoise. ».

Linzi and Gallea

 

Aujourd’hui, Linzi est cofondatrice et directrice des opérations chez Gallea, la plus grande Galerie d’art en ligne au Canada et réseau de lieux d’exposition, étant elle-même artiste. Il était important pour elle d’offrir à d’autres enfants ce qu’elle a pu vivre lorsqu’elle était plus jeune. Gallea est d’ailleurs un tout nouveau partenaire du Club.

 

Les programmes de petits déjeuners ont de nombreux effets positifs dans le développement des enfants et des jeunes. Vous pouvez consulter les impacts du Club ici.

Adaptée de la recette de OnceUponAChef.com

 

La saison des Fêtes approche à grands pas, et pour la célébrer, quoi de mieux que des mets chauds et réconfortants! La strata est parfaite pour cette période de l’année puisqu’elle peut être cuisinée en grande quantité la veille et personnalisée en fonction de ce que vous avez sous la main. Cette recette est également idéale pour utiliser vos restants (pain, fruits, légumes, lait, fromage) avant que les écoles ferment pour la période des Fêtes!

 

Portions : 8 à 10

 

Ingrédients

  • 1 lb (454 g) d’épinards congelés hachés, décongelés et bien égouttés
  • 3 c. à soupe (45 ml) de beurre non salé
  • 1 gros oignon jaune, haché
  • 3 gousses d’ail, émincées
  • 8 tasses (2 L) de pain de blé entier, en cubes de 2,5 cm (environ 11 tranches)
  • 2 tasses (500 ml) de fromage râpé (cheddar, mozzarella, feta, etc. – n’importe quel fromage que vous avez!)
  • 9 gros œufs
  • 2 3/4 de tasses (680 ml) de lait  de votre choix
  • 1 c. à thé (5 ml) de sel
  • 3/4 de c. à thé (3,75 ml) de poivre noir
  • 1/4 de c. à thé (1,25 ml) de muscade moulue
  • 2 c. à soupe (30 ml) de moutarde de Dijon (facultatif)

Préparation

  1. Faire fondre le beurre dans une grande poêle à feu moyen. Ajouter l’oignon et cuire en remuant fréquemment, jusqu’à ce qu’il soit translucide, environ 5 minutes. Ajouter l’ail et les épinards égouttés, puis poursuivre la cuisson 2 minutes. Réserver.
  2. Graisser un plat de cuisson de 23 cm x 33 cm (9 po x 13 po). Étaler un tiers des cubes de pain dans le plat et garnir uniformément d’un tiers du mélange oignon-épinards. Parsemer du tiers du fromage. Répéter la superposition deux fois, en terminant par le fromage.
  3. Dans un grand bol, fouetter les œufs. Ajouter le lait, le sel, le poivre, la muscade et la moutarde de Dijon (s’il y a lieu) et fouetter jusqu’à ce que bien combiné. Verser le mélange uniformément sur la strata. Couvrir d’une pellicule de plastique et réfrigérer au moins 1 heure ou toute une nuit.
  4. Au moment de la cuisson, préchauffer le four à 325 °F (160 °C). Cuire la strata à découvert, jusqu’à ce qu’elle soit gonflée et dorée sur tout le dessus, 70 à 75 minutes. Laisser reposer 10 à 15 minutes avant de servir.

 

Essayez de personnaliser cette recette en remplaçant les épinards par différents légumes (cubes de courge rôtis, brocoli cuit à la vapeur, poivrons hachés). Vous pouvez également essayer une variante sucrée en remplaçant l’oignon, l’ail, le fromage et la moutarde par :

  • 3 bananes tranchées, 1/2 tasse (125 ml) de graines de citrouille ou de tournesol, 1/3 de tasse (75 ml) de sucre

OU

  • 3 pommes tranchées, 1/2 tasse (125 ml) de raisins secs, 1/3 de tasse (75 ml) de cassonade


Consulter plus de recettes ici!

 

À l’école Ste-Thérèse, située à St-Honoré-de-Shenley (Qc), un enseignant a eu l’idée d’impliquer les élèves de sa classe de sixième année au point où ce sont eux qui gèrent entièrement le programme de déjeuners de leur école!

 

Discussion avec les élèves et Frédéric Leclerc, un enseignant qui a osé et qui a réussi son pari!

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à prendre en charge le programme de petits déjeuners de votre école ?

Élèves : Le Club des petits déjeuners est important pour notre école depuis plusieurs années. On a toujours pu compter sur des bénévoles pour faire des repas tous les matins, et il y a eu des années où il y avait beaucoup d’inscriptions. C’est vraiment un besoin pour notre milieu parce que plusieurs enfants ne déjeunent pas ou n’ont pas la chance de prendre un bon petit déjeuner. Avec la COVID et tous les changements que ça apporte, il n’y a presque pas eu d’inscriptions cette année, et nous ne voulions pas perdre la chance d’avoir un club dans notre école. Il fallait faire quelque chose et notre enseignant a eu l’idée folle que c’est nous qui allions tout prendre en charge !

 

Qu’est-ce qui vous a amené à impliquer les élèves ?

Frédéric : Je suis un enseignant qui essaie de faire les choses différemment. Je veux que les élèves soient impliqués au maximum dans leurs apprentissages. Je veux que ça soit concret, très près de la vie de tous les jours, et je veux que les enfants fassent des liens avec tout ce qu’ils apprennent. En fait, j’utilise la pédagogie des apprentissages en profondeur. Nous utilisons tous les événements de la vie pour s’impliquer et apprendre. On utilise ces différentes circonstances pour se rendre compte qu’on a besoin de certaines notions, et on travaille en classe pour ensuite être en mesure de faire le projet. J’ai donc vu l’opportunité de faire gérer le club par les élèves et, honnêtement, c’est un franc succès !

Photo de groupe

Quelles étaient vos motivations pour accepter de vous impliquer ?

Élèves : Nous voulons donner sans rien attendre en retour. Aider nos amis et tous les autres élèves à pouvoir déjeuner, goûter à de nouvelles choses, manger sainement, prendre de bonnes collations… Nous pouvons apprendre une tonne de choses et, en plus, on apprend des choses qui vont nous servir toute notre vie.

 

Quels types de tâches vous ont été confiées ?

Élèves : Avec le Club des petits déjeuners, on a appris une tonne de choses. On a appris à travailler en équipe, même avec des gens avec qui on n’était pas nécessairement habitués d’être en équipe. On a appris à être beaucoup plus autonomes et à faire les choses nous-mêmes. En fait, le projet nous pousse à essayer et, au pire, nous tromper ! On a aussi appris à se dégêner en parlant tous les jours devant les élèves pour expliquer ce qu’il y a au menu, pour expliquer le fonctionnement, les nouveautés, etc. Il y a des personnes qui entrent en avance le matin pour laver les fruits et sortir les aliments dont nous avons besoin, et ils sortent les choses qui sont dans le congélateur pour le lendemain. Ils doivent aussi désinfecter les comptoirs, vérifier la température des frigos et s’assurer que tout est OK. Nous avons des équipes de deux, et chaque équipe est responsable d’une classe. On prend les aliments et on les met dans un bac, puis nous allons les distribuer dans notre classe attitrée.

On fait l’inventaire une fois par mois pour ensuite remplir le bon de commande et l’envoyer à la coordonnatrice du Club. On doit aussi faire la commande de lait par téléphone, et quand elle arrive, des élèves font la rotation pour ne pas gaspiller. C’est la même chose avec la grosse commande. Une équipe défait la commande, d’autres s’assurent que tout est là, et d’autres vérifient les dates de péremption et s’assurent de la rotation. Nous devons aussi être extrêmement prudents en respectant les mesures sanitaires. Frédéric nous a expliqué comment bien se laver les mains et comment ça fonctionne dans un restaurant.

Élève en train de faire la vaisselle

Comment les élèves ont-ils réagi ? Étaient-ils d’emblée motivés de participer aux tâches ?

Frédéric : La motivation est à son plus haut niveau, et je peux même utiliser leurs responsabilités dans ma gestion de classe. Pour pouvoir participer, tu dois faire tes choses en classe. Ça va vraiment bien. Les enfants ont hâte, et même si j’ajoute des tâches, ils veulent en faire toujours plus. Je découvre aussi les élèves d’une autre façon, et certains élèves qui ont des difficultés scolaires se démarquent positivement dans le projet.

 

Quel a été l’impact de votre implication sur votre programme de petits déjeuners ?

Élèves : Grâce à nous, le club va super bien et chaque enfant mange bien chaque jour. Tous les enfants ont une collation et ils aiment vraiment ça. On fait découvrir des aliments et, en plus, on donne sans rien attendre en retour. C’est aider tout en ayant un petit déjeuner nous aussi ! Nous avons même dû demander plus d’aliments et augmenter les commandes parce que les enfants de l’école mangent presque tout, tous les matins. Les bacs reviennent vides ! C’est cool !

Élève qui sert le petit déjeuner

Que donneriez-vous comme conseil aux enseignants ou aux responsables de programmes pour les encourager à impliquer les jeunes dans les diverses étapes d’un programme comme celui-ci ?

Frédéric : Il faut foncer tête première sans trop se poser de questions, et après on s’adapte avec les élèves selon les problèmes qu’on rencontre. On ne peut pas tout prévoir, mais il faut s’adapter. Il ne faut pas compter son temps, et il faut s’investir au max au début. Après un mois, je peux maintenant leur laisser plus d’occasions d’être autonomes. Il y aura des erreurs et c’est normal. Ce sont des enfants et je veux que ça arrive. Ils apprennent et c’est ça la beauté du projet. Il faut aussi s’imposer. Le fait d’amener du changement, de faire différent, ça dérange. Je fais tout ça pour les élèves, pour leurs apprentissages, pour leur donner le goût de venir à l’école et que ça ait du sens. Parfois, il ne faut pas s’arrêter aux mauvais commentaires.

Il faut oser déranger ! Pourquoi pas !

 

Recette par Anick Lamothe – Une mère poule un peu dingue

 

Si donner fait du bien, recevoir un délicieux pot de cette soupe réconfortante réchauffe certainement le cœur!

 

Portions : 6 à 8 | Préparation : 15 min | Cuisson : 1 h

 

Ingrédients

  • 1/2 tasse (125 ml) de lentilles brunes
  • 1/2 tasse (125 ml) de légumes déshydratés
  • 1/4 de tasse (60 ml) de riz
  • 1/4 de tasse (60 ml) d’orge perlé
  • 1/4 de tasse (60 ml) d’épeautre
  • 1/2 tasse (125 ml) de tomates séchées coupées en fines lanières*
  • 1/4 de tasse (60 ml) de bouillon de légumes déshydraté
  • 2 c. à soupe (30 ml) de levure alimentaire
  • 2 c. à soupe (30 ml) de mélange d’herbes italiennes

*Ne pas utiliser de tomates séchées conservées dans l’huile pour cette recette !

Pour la cuisson

  • 10 tasses (2,5 L) d’eau
  • 1 boîte de 796 ml de tomates italiennes en dés

 

Préparation

  1. Dans un pot, verser les lentilles de façon à former un étage le mieux réparti possible, puis répéter avec les légumes déshydratés, le riz, l’orge, l’épeautre, les tomates séchées, le bouillon de légumes, la levure alimentaire et le mélange d’herbes italiennes. Fermer le pot hermétiquement.
  2. Pour cuire, verser le contenu du pot dans une casserole, ajouter l’eau et les tomates en dés, et porter à ébullition. Réduire à intensité faible et cuire à couvert 1 h.


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Récemment, deux programmes de petits déjeuners ont accueilli des visiteurs spéciaux! À l’école Maillard de Coquitlam, en Colombie-Britannique, Lindsey Butterworth et Justin Kent, tous deux athlètes professionnels et ambassadeurs du Club, sont venus servir le petit déjeuner aux élèves. À Montréal, au Québec, Geneviève Everell, chef et entrepreneure, a eu la chance de visiter l’équipe du nouveau programme de l’école Évangeline.

 

Lisez notre article de blogue pour savoir ce qui s’est passé, et profitez-en pour regarder les vidéos de leurs visites!

 

École intermédiaire Maillard

 

L’école Maillard est membre du Club des petits déjeuners du Canada depuis 2013 et c’est Lisa Haines, intervenante des services à la jeunesse, qui y gère le programme de petits déjeuners depuis cinq ans.

 

Comme partout, Lisa a dû faire des ajustements pendant la pandémie; au lieu de venir à la cafétéria et de s’asseoir pour manger, les élèves passent désormais récupérer leur « petit déjeuner pour emporter ». L’excellente qualité des petits déjeuners de Lisa n’a toutefois pas changé, elle! Ses élèves aiment particulièrement le sandwich aux légumes frais, garni d’hummus, d’épinards, de concombres, de poivrons et de fromage, ainsi que les crêpes aux bananes et à l’avoine. Son secret : laisser tremper les flocons d’avoine dans le lait toute la nuit pour créer une texture onctueuse, et les bananes sont assez mûres et sucrées pour que les crêpes soient dégustées sans sirop! S’il y a des restes, les élèves peuvent simplement les mettre dans un sac et les manger en collation ou pour le dîner.

AmbassadorsServingBreakfast

Lindsey et Justin ont passé un très bon moment à l’école Maillard, où ils ont rencontré quelques habitués et passionnés du programme de petits déjeuners de cet établissement.

 

À titre d’ambassadeurs, Lindsey et Justin souhaitent participer au financement du Club des petits déjeuners et promouvoir ses valeurs, afin que les jeunes puissent recevoir des repas nutritifs et une éducation enrichissante.

 

« Je me passionne pour la promotion de la santé et m’intéresse plus particulièrement à l’alimentation comme vecteur de comportements sains chez les jeunes. Les connaissances que j’ai acquises sur la sécurité alimentaire pendant mon baccalauréat, et mon bénévolat auprès du programme de petits déjeuners de mon centre communautaire m’ont convaincue de l’importance pour les jeunes d’avoir accès à un repas nutritif chaque matin. Par mon implication auprès du Club, je veux continuer de promouvoir et de favoriser l’accessibilité des programmes de petits déjeuners partout au Canada. » Lindsey Butterworth

 

« Je crois en l’importance de garantir aux jeunes l’égalité d’accès à une alimentation adéquate. J’ai grandi à Surrey, en Colombie-Britannique, où j’ai été témoin de l’impact que peut avoir un programme de petits déjeuners dans une école de milieu urbain défavorisé. J’espère contribuer à changer les choses pour que les jeunes aient l’énergie nécessaire à la poursuite de leurs objectifs. Personne ne devrait être contraint de réaliser ses rêves le ventre vide. » Justin Kent

 

Regardez la vidéo (en anglais avec des sous-titres français) pour savoir pourquoi ces deux ambassadeurs font équipe avec nous et croient en l’importance des programmes de petits déjeuners dans les écoles.

 

École Évangeline

Située au nord de l’île de Montréal, l’école Évangeline accueille chaque année plus de 800 élèves du deuxième cycle du secondaire provenant de partout à travers le monde. Cette école a cependant une petite particularité : en plus des classes régulières, l’école compte également des classes spécialisées et offre des formations préparatoires au travail pour les élèves ayant un TSA (trouble du spectre autistique).

 

Depuis l’automne dernier, Samia Abbassa, employée de l’école et bénévole en chef du programme de petits déjeuners, accueille les élèves des classes régulières qui arrivent dès 7 h 30. Elle s’installe dans la cafétéria, où elle sort les denrées et sert les élèves qui veulent déjeuner. Tout en s’occupant d’eux, Samia prépare les bacs destinés aux élèves des classes TSA qui, compte tenu de leurs particularités sensorielles, préfèrent manger dans leur local. Tous les matins, un élève de chacune de ces classes spéciales est mandaté pour venir chercher le bac et ramener à Samia les surplus et les ustensiles à laver. Cette tâche peut sembler simple à première vue, mais elle permet aux élèves ayant un TSA de développer leur sens des responsabilités. Le petit déjeuner est donc à la fois une source de nutrition et un moyen de relever des défis!

Geneviève Everell in a breakfast program

Notre ambassadrice, Geneviève Everell, est récemment allée visiter l’équipe du programme de l’école Évangeline, où elle a mis la main à la pâte pour préparer et servir les petits déjeuners aux adolescents.

 

Geneviève Everell, c’est la femme passionnée et l’entrepreneure derrière le populaire concept Sushi à la maison. Auteure, franchiseuse, animatrice et conférencière, elle a mis les bouchées doubles pour atteindre ses rêves dans la vie. Ce qui est particulier, c’est que Geneviève est également une ancienne bénéficiaire du Club. Grâce au programme de petits déjeuners qu’elle fréquentait à l’école primaire, l’insécurité alimentaire qu’elle vivait à la maison prenait moins de place dans sa vie d’enfant.

 

« J’ai tellement bénéficié de votre organisme et jamais je n’aurais cru qu’un jour, je puisse vous dire MERCI! » Geneviève Everell

 

Regardez la vidéo ici!