En octobre dernier, nous avons fait connaissance avec l’équipe d’un programme tout récent. L’école primaire Annieville, située à Delta, en Colombie-Britannique, sur le territoire traditionnel des Premières Nations de Tsawwassen et Musqueam, a lancé son programme de petits déjeuners à l’automne 2020.

 

Un an plus tard, la machine est bien huilée et, grâce à la contribution du personnel scolaire et d’entreprises locales, l’équipe du programme embellit, tous les matins, la journée des élèves.

Volunteer serving breakfast

Chaque matin, Sara Glennon, intervenante jeunesse, et Christine Mitzel, assistante en éducation, emballent des petits déjeuners individuels dans des boîtes réutilisables de style bento, acquises l’an dernier grâce à la subvention du Club pour l’achat d’équipement. Chaque semaine, Sara planifie les petits déjeuners à l’avance, commande l’épicerie en ligne et la récupère les lundis.

 

L’équipe s’assure qu’aucun élève n’est laissé pour compte, même ceux qui ne peuvent pas manger de gluten ou de gélatine. Les responsables préparent les repas sur un plan de travail séparé et les servent dans des boîtes aux couleurs variées, sur des plateaux, pour qu’il n’y ait pas de contamination croisée. Présentement, les petits déjeuners sont livrés dans les classes, et ce sont les enseignants qui commandent le nombre de repas nécessaires; ainsi, la planification n’est pas casse-tête et le gaspillage est réduit au minimum.

Volunteer serving breakfast

Selon la directrice, Jann Kwasnicki, la collaboration est essentielle, car elle veut que le programme soit indépendant, quelle que soit la personne qui dirigera l’école dans l’avenir. L’école prévoit utiliser le local multifonctionnel annexe à la cuisine comme salle à déjeuner lorsqu’elle pourra le faire en toute sécurité; elle espère y créer une atmosphère accueillante et aménager un espace confortable pour que les élèves puissent prendre ensemble un repas chaud, socialiser et bien commencer la journée.

 

Pendant la présente année scolaire, l’école Annieville a sollicité l’aide du magasin Walmart local, qui lui a généreusement donné des glacières pour garder les petits déjeuners au frais avant le service, et qui a aussi amassé des fonds pour l’école. Le Club Rotary de Tsawwassen soutient également le programme de petits déjeuners de l’école Annieville avec son programme « Starfish Backpack », et les pompiers de la ville mènent une campagne mensuelle de dons de grignotines.

 

Grâce aux efforts collectifs du personnel scolaire et de la communauté, les élèves de l’école primaire Annieville ont droit chaque jour à un délicieux petit déjeuner nutritif.

Pizza déjeuner

Dans le cadre du Mois de la nutrition, le Club des petits déjeuners a collaboré avec Mélanie Magnan (nutrimini.com), nutritionniste en pédiatrie, pour concevoir une recette simple et ludique qui plaira aux enfants comme aux parents. L’un de ses mantras est « Bien manger ça doit être amusant », et nous croyons qu’ici c’est mission réussie!

 

 

Breakfast pizza ingrediants

Crédit photo: Nutrimini

 

Ingrédients (pour 1 pizza)

  • Une rondelle de mini melon d’eau (diamètre d’environ 20 cm et épaisseur d’environ 2,5 cm)
  • 125 ml (1/2 tasse) de yogourt grec à la vanille
  • 1/2 kiwi tranché
  • 1 ou 2 fraises tranchées
  • Une douzaine de bleuets frais
  • 60 ml (1/4 tasse) de céréales de type granola
  • 15 à 30 ml (1 à 2 c. à soupe) de noix de coco râpée

 

Préparation

  • Étendre la moitié du yogourt sur la tranche de melon d’eau.
  • Garnir de kiwis, de fraises et de bleuets.
  • Saupoudrer les céréales et la noix de coco.
  • Servir la pizza avec le reste du yogourt en accompagnement.

 

 

Pour d’autres recettes délicieuses et nutritives, visitez notre section recettes!

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Vous voulez éviter le gaspillage alimentaire au sein de votre programme de petits déjeuners? Vous voulez préserver plus longtemps la fraîcheur et la saveur des fruits et légumes? Voici huit bonnes idées pour en tirer le maximum!

 

  1. Retirez les élastiques des produits frais après l’achat. Ils peuvent endommager les légumes, particulièrement les verdures.
  2. Coupez les feuilles des légumes racines (radis, carottes, panais, betteraves, etc.). Elles tendent à absorber toute l’eau, ce qui réduit la durée de conservation.
  3. Percez des trous dans la pellicule plastique des légumes vendus en barquette pour les laisser respirer. Peut-être avez-vous remarqué que la pellicule d’emballage des champignons, par exemple, est déjà trouée. Cela empêche la formation d’une couche visqueuse.
  4. Mettez les bananes au frigo avant qu’elles ne soient trop mûres. La pelure pourrait noircir, mais le fruit à l’intérieur cessera de mûrir. Vous pouvez couper les bananes en tranches pour en faire une délicieuse collation ou les congeler pour les utiliser plus tard.
  5. Congelez les restes de fruits pour plus tard. Tous les fruits se congèlent. Truc : Étalez les fruits ou morceaux de fruits sur une grande tôle à biscuits, placez-la au congélateur pendant une heure, puis transférez les fruits dans un contenant hermétique. Ainsi, les morceaux gèleront séparément et vous pourrez en prendre la quantité voulue sans avoir à décongeler tout le paquet. Ajoutez ces fruits congelés dans vos yogourts, gruaux, muffins et smoothies; les possibilités sont illimitées !
  6. Ajoutez du jus de lime ou de citron à votre salade de fruits pour la garder fraîche. Cela empêchera les fruits de brunir et votre salade restera appétissante.
  7. Mettez un essuie-tout au fond des contenants de petits fruits pour absorber l’humidité et empêcher la formation de moisissures. Les petits fruits se conserveront ainsi plus longtemps.
  8. Congelez les fruits « moches » (pommes, poires, pêches, baies ou autre savant mélange) et faites-en de la compote lorsque vous en avez suffisamment. Jetez un coup d’œil à notre livre de recettes pour cuisiner une compote de petits fruits pouvant être facilement adaptée à tout ce que vous avez sous la main.

 

 

Au début d’avril, des écoles de partout au pays ont rejoint notre lieu de rassemblement virtuel, une plateforme où elles ont pu raconter leurs réussites et leurs difficultés en lien avec l’intégration de mets et de pratiques autochtones aux petits déjeuners et autres programmes de repas. Les participants ont également abordé différents moyens de rendre hommage aux valeurs et aux communautés des territoires traditionnels où sont offerts les programmes d’alimentation. Trois sujets principaux ont été couverts : obstacles et solutions, interconnectivité des pratiques culturelles et alimentaires, et échange de recettes.

 

Réussites

Les participants ont fait part de nombreuses difficultés rencontrées au quotidien (manque de temps et d’espace pour préparer les repas, règlements sur la salubrité alimentaire, préférences des élèves, etc.). Ils ont néanmoins proposé des solutions innovantes :

  • Diminuer le temps de préparation : Les écoles ont donné plein de bonnes idées pour réduire le temps de préparation des repas, comme faire cuire le pain bannique sur une grande tôle, puis le trancher avec une roulette à pizza. Plusieurs mets peuvent être préparés à l’avance en grande quantité pour ensuite être congelés, puis réchauffés le matin même. Le pain bannique, par exemple, peut être cuit la veille. Il suffit de le faire griller ou chauffer légèrement avant de le servir pour lui redonner cette délicieuse texture que tout le monde apprécie.
  • S’approvisionner en aliments autochtones : Beaucoup d’écoles réussissent à s’approvisionner en aliments autochtones grâce à leurs contacts. Par exemple, le fait de connaître des chasseurs dans la famille ou la communauté permet d’avoir accès à un bon stock de viande. Il est aussi inspirant d’aller faire de la cueillette et de chasser avec des Aînés. Une autre façon d’intégrer les mets traditionnels aux programmes est d’inviter des Aînés ou des membres de la communauté à venir participer à la préparation de la bannique dans les écoles pour ainsi montrer aux élèves comment faire. Certaines écoles font appel à leur communauté locale pour obtenir des dons de nourriture : viande, aliments en tout genre, ou fruits et légumes frais. Enfin, les jardins communautaires sont un excellent moyen d’approvisionner les programmes alimentaires tout en créant des liens avec les gens.
  • Respecter les règlements sur la salubrité alimentaire : Il est important de suivre la réglementation qui s’applique à votre école. Pour répondre aux besoins de leur programme tout en respectant les règles en vigueur, certaines écoles demandent aux élèves de remplir un formulaire de consentement sur la consommation de viande sauvage. D’autres écoles ont décidé de faire affaire avec un boucher de la région, car la viande est emballée et datée, ce qui permet de respecter certains des règlements applicables.
  • Faire découvrir des aliments aux élèves : Les coordonnateurs des petits déjeuners ont su relever le défi de faire goûter des aliments nouveaux aux élèves en les faisant participer à la récolte dans les jardins communautaires ainsi qu’à la préparation des aliments dans le cadre de cours de cuisine. Autre idée pour aider les élèves à se familiariser avec les aliments autochtones : inviter des Aînés et des gardiens du savoir traditionnel à parler de ce qu’ils mangeaient dans leur enfance.

 

Pratiques culturelles, langues et interconnectivité de la nourriture et de la culture

Utiliser les langues autochtones, donner de l’importance au fait de manger ensemble et rendre hommage au repas que l’on consomme sont de belles initiatives pour apporter le savoir et le savoir-être des Autochtones aux programmes de petits déjeuners. Certaines écoles intègrent aussi le chant, la langue, l’art et le sens de la communauté aux activités scolaires, aux communications et aux cours.

Pour beaucoup d’écoles, le temps et les ressources sont limités pour incorporer des aliments autochtones aux repas quotidiens. Une suggestion serait d’organiser un repas communautaire où les aliments et les pratiques autochtones seraient à l’honneur. Ce serait l’occasion de mobiliser des membres de la communauté pour préparer le pain bannique et la soupe au saumon, et une façon de semer ainsi la bonne humeur. Les activités scolaires organisées dans le cadre de la Semaine des Métis ou de la Journée nationale des peuples autochtones, par exemple, sont aussi l’occasion pour les élèves de découvrir la nourriture autochtone et de parler de leurs traditions et de leur famille. Certaines écoles organisent des repas en plein air où les élèves ont la chance de faire cuire la bannique sur feu de bois avec un bâton; les enseignants et les membres de la communauté peuvent aussi y présenter leur spécialité, que ce soit la pêche, la chasse ou la préparation de viande sauvage. D’autres écoles ont choisi d’intégrer les langues et les pratiques culturelles autochtones à leur programme de petits déjeuners en faisant l’annonce du menu du jour en cri, ou encore en organisant un rassemblement chaque matin pour chanter, jouer du tambour et danser pendant le petit déjeuner.

 

Donner le coup d’envoi à votre programme de petits déjeuners et à votre échange de recettes

Il existe des idées toutes simples pour bien démarrer le programme, notamment en incorporant des petits fruits sauvages aux petits déjeuners (les baies d’amélanchier et les bleuets, entre autres, peuvent se mettre facilement dans les smoothies et les parfaits, et ils accompagnent à merveille la bannique, les crêpes et le gruau). Les baies de saison peuvent être consommées toute l’année si on les transforme en compote ou confiture.

Le pain bannique se sert aussi de différentes manières : en pizza, sandwich, taco déjeuner ou pain doré, ou encore pour agrémenter le chili et les ragoûts. Pour augmenter la valeur nutritive de votre pain bannique, mélangez de la farine de blé entier à de la farine blanche ou ajoutez des flocons ou de la farine d’avoine.

 

Voici d’autres idées pour trouver plus de recettes :

  • Prenez contact avec les peuples autochtones de votre région.
  • Demandez aux élèves et à leur famille de vous donner des recettes.
  • Faites des recherches sur Google ou à la bibliothèque pour trouver un livre de recettes traditionnelles.
  • Organisez une activité, par exemple « Le pain bannique du mois », où les élèves présentent leur recette familiale.
  • Planifiez un repas en plein air et invitez les gens de la communauté.
  • Prenez connaissance de notre liste de ressources fiables ici (en anglais seulement).

 

Le lieu de rassemblement virtuel s’inscrivait dans notre volonté de soutenir tous les programmes, quelle que soit leur réalité, et dans ce cas-ci, il s’agissait de mettre de l’avant la vision du monde autochtone. C’était également une façon de participer à la réconciliation. Nous souhaitons continuer de promouvoir les mets et les traditions autochtones en proposant plus de ressources aux écoles. Nous sommes reconnaissants envers les plus de 160 établissements qui nous ont transmis leur savoir au lieu de rassemblement.

 

Difficile de croire que l’été arrive déjà et que les programmes de petits déjeuners vont bientôt prendre une pause ! Pour bien vous y préparer, voici quelques conseils qui vous aideront à utiliser les ingrédients qu’il vous reste ou à conserver adéquatement vos aliments pendant les mois d’été.

 

Cinq conseils pour utiliser ce qu’il vous reste avant l’été

  • Planifiez – Trouvez des recettes où vous pourrez utiliser les ingrédients que vous avez sous la main. Par exemple, vous pouvez faire des crêpes avec des restes de compote de pommes et d’avoine. S’il vous reste des œufs, faites des sandwichs !
  • Adaptez les recettes – Remplacez les fruits ou les légumes proposés dans une recette par ce que vous avez déjà. Vous pouvez faire de même avec d’autres ingrédients, comme la farine et l’huile.
  • Faites des smoothies, des sauces et des compotes – Voilà une idée parfaite pour utiliser les fruits non mangés ! Congelez les restes de fruits des petits déjeuners, et lorsque vous en avez assez, incorporez-les dans une boisson frappée, une sauce ou une compote.
  • Organisez une journée à thème ou un petit déjeuner festif – Cela vous aidera à utiliser vos ingrédients tout en essayant de nouvelles idées de recettes et de menus !
  • Cuisinez en grande quantité et congelez les surplus – Pour acheter moins de nourriture à l’approche de l’été, cuisinez en grande quantité et congelez les surplus. Vous verrez que vos réserves d’aliments frais s’épuiseront peu à peu.

 

Et n’oubliez pas non plus d’utiliser vos coupons d’œufs avant l’été si vous en avez !

 

Si vous n’êtes pas en mesure de tout utiliser avant l’été, pensez à bien stocker les aliments :

  • Le lait et le yogourt peuvent être congelés. Cela peut altérer leur texture, mais ils demeureront propres à la consommation et pourront être utilisés dans les smoothies et les pâtisseries.
  • Le fromage peut être congelé. Assurez-vous qu’il soit bien emballé afin d’en préserver la qualité. Il peut aussi être râpé avant la congélation.
  • Les légumes peuvent être blanchis puis congelés. Mettez-les dans de l’eau bouillante de 1 à 3 minutes, puis retirez-les avec une cuillère trouée et plongez-les dans de l’eau glacée. Suivez ensuite la méthode de congélation expliquée ci-dessous.
  • Congelez de manière à ce que les fruits et légumes ne s’agglutinent pas. Cela vous permettra de n’utiliser que les quantités dont vous avez besoin sans avoir à tout décongeler. Espacez tout d’abord les fruits et les légumes blanchis sur une plaque à pâtisserie antiadhésive ou recouverte de papier parchemin. Congelez les aliments jusqu’à ce qu’ils soient solides, puis placez-les dans des sacs ou des récipients de congélation que vous étiquetterez clairement (en précisant la date).

 

L’école Saint-Charles est une petite école de 75 élèves située dans la belle région du Saguenay–Lac-Saint-Jean où un programme de petits déjeuners a été mis en place il y a un peu plus d’un an. C’est Myriam Servais, éducatrice spécialisée, qui a fait les démarches pour mettre sur pied ce beau projet avec le soutien de son équipe-école. Très sensible aux besoins des enfants, madame Myriam, comme ils l’appellent, se dévoue corps et âme depuis le tout début pour que chaque élève de son école puisse prendre un petit déjeuner complet chaque matin.

 

Ayant besoin de bras supplémentaires pour assurer son bon fonctionnement, le programme de petits déjeuners a décidé de faire appel aux parents cette année. Maman d’une enfant de cette école et très créative de nature, Marie-Soleil Aupin-Keighan s’est tout de suite sentie interpellée par le projet. Aimant créer et transformer (recettes, décorations, bricolage), Marie-Soleil semblait toute désignée pour jouer le rôle de bénévole en chef du programme de petits déjeuners. Elle a alors décidé de se lancer.

 

C’est donc grâce au travail des bénévoles, et à celui de toute l’équipe-école qui leur prête main-forte, que le programme de petits déjeuners de l’école Saint-Charles s’anime chaque matin. Des jeunes de 5e et 6e année donnent aussi quotidiennement un coup de pouce pour tout préparer. « Sans tout ce bon monde, j’aurais moins de temps pour planifier, organiser et cuisiner ! », nous dit Marie-Soleil.

 

Marie-Soleil se donne aussi pour mission d’enrayer autant que possible le gaspillage alimentaire : « Je travaille fort pour éviter le gaspillage en trouvant une façon de modifier un aliment ou en inventant des recettes sans cuisson pour amener les élèves à manger une chose qu’ils aiment moins. Je fais des boules d’énergie, des popsicles à la compote de pommes, je congèle les yogourts qui approchent de leur date de péremption pour faire des pops de yogourt glacé, je passe les yogourts à boire qui approchent de leur date de péremption au mélangeur avec des fruits surgelés, etc. » Cette semaine, elle teste une nouvelle tartinade aux œufs. Nous sommes persuadés que, comme toutes les recettes qu’elle a improvisées jusqu’à maintenant, les enfants adoreront !

 

C’est d’ailleurs avec générosité qu’elle partage avec nous une de ses recettes improvisées qui a fait fureur auprès des enfants. Oserez-vous l’essayer ?

 

BOULES D’ÉNERGIE SANS CUISSON DE MARIE-SOLEIL

Rendement : 32 boules d’énergie

 

Ingrédients :

  • 2 tasses (500 ml) de beurre de soya* (ex. WowButter)
  • 1 tasse (250 ml) de céréales granola
  • 1/3 tasse (80 ml) de miel ou de sirop d’érable
  • 1/4 tasse (60 ml) de raisins secs

 

Préparation :

  1. Tapisser 2 plaques à biscuits de papier parchemin ou d’un tapis de silicone réutilisable.
  2. À l’aide d’un batteur à main ou à la fourchette, mélanger le beurre de soya avec le miel.
  3. Ajouter les céréales granola (en prenant soin de défaire les plus gros morceaux avec les doigts) ainsi que les raisins secs. Mélanger à la cuillère.
  4. Façonner des boules d’environ 1 c. à soupe (15 ml) avec les mains. Si le mélange est trop collant, mouiller les mains avec un peu d’eau. Ajouter du beurre de soya et du miel au besoin afin que les boules se tiennent bien.
  5. Répartir les boules d’énergie sur les plaques tapissées sans qu’elles se touchent. Réfrigérer pour au moins une heure.

 

N.B. : Pour les occasions spéciales, servez les boules d’énergie avec un filet de chocolat fondu, comme sur la photo.

 

*Peut être remplacé par tout autre beurre de noix ou de graines.

 

L’école Maverick a rejoint le Club des petits déjeuners en décembre 2021. Voici ce qu’avait à dire la directrice, Jayne Nicholson, à propos du programme de petits déjeuners de l’école.

 

Nommez une chose que les gens devraient savoir à propos de votre programme de petits déjeuners

La chose la plus importante que vous devriez savoir au sujet de notre programme de petits déjeuners, c’est que les élèves sont très reconnaissants de pouvoir prendre un petit déjeuner lorsqu’ils arrivent à l’école. Ils adorent les smoothies !

Student drinking smoothie

De quoi êtes-vous le plus fière ?

Ce qui me rend le plus fière, c’est la façon dont le programme a été simplifié. Les élèves commandent leur petit déjeuner à la coordonnatrice de programme via Google Chat. Le repas est ensuite livré directement dans les espaces de travail des élèves. Cette façon de faire a commencé avec la pandémie de COVID-19, mais je pense que nous allons la conserver, car on gagne du temps et on évite du gaspillage alimentaire. Je suis également fière et reconnaissante que des fonds supplémentaires nous aient permis de contribuer à la sécurité alimentaire de nos jeunes pendant les vacances scolaires, en constituant des paniers alimentaires contenant des produits non périssables pour le petit déjeuner.

 

Est-ce qu’une personne s’est démarquée cette année, que ce soit du côté des élèves, des employés ou des membres de la communauté ?

J’aimerais souligner le travail d’Alisa Meyer, notre coordonnatrice. Elle est gentille, attentionnée et efficace ! Elle sait que les élèves apprécient son travail, et elle est toujours enthousiaste à l’idée d’essayer de nouvelles choses pour élargir notre menu. Chaque vendredi, elle propose une casserole déjeuner, des crêpes ou du pain doré pour faire plaisir aux élèves. De plus, elle est consciente de l’importance de respecter notre budget et de garder la cuisine impeccable. Bref, notre programme de petits déjeuners est piloté par une personne compétente et attentionnée. Merci, Lis !

Student eating toast

Quelles sont les demandes spéciales des élèves pour un petit déjeuner festif ?

Des smoothies ! Dieu qu’ils en raffolent ! On y met divers fruits, des légumes-feuilles et du yogourt grec pour leur donner la dose de protéines nécessaire à un petit déjeuner. Les jeunes aiment aussi les wraps déjeuners.

 

Est-ce que les élèves font des suggestions pour le menu? Si oui, quelles sont les plus originales que vous ayez reçues?

Nous n’avons pas eu de demande particulière. Chaque jour, nous offrons du yogourt et des fruits, des rôties de blé entier, du gruau, des céréales faibles en sucre et, bien entendu, des smoothies !

 

Il n’y a pas d’âge pour entreprendre de grands projets et avoir le désir de faire une différence pour les enfants. La jeune Béatrice, 7 ans, en est l’exemple parfait!

 

Le commencement 

C’est en 2021 que Béatrice, accompagnée de ses amies Annabella et Zoé, a eu l’idée de vendre de la limonade et de remettre les profits de la vente au Club des petits déjeuners. Voulant offrir une chance égale de réussite à d’autres enfants, l’idée des trois jeunes filles a germé et le projet s’est concrétisé, car cinq amis d’école, des frères et sœurs et des enfants du voisinage se sont joints à elles. Avec l’aide de leurs parents, le petit groupe de jeunes entrepreneurs ont tout organisé et, par un bel après-midi chaud de juillet, ils ont amassé la somme de 495$.

Stand de limonade

Le magnifique kiosque contruit et décoré spécialement pour l’occasion!

Une nouvelle année, un nouvel objectif! 

Après le succès de l’année dernière, les jeunes organisateurs ont décidé de répéter l’expérience à l’été 2022. Cette année, les enfants étaient prêts à relever un plus gros défi avec un nouvel et plus grand objectif.  

L’équipe de limonadiers s’est également élargi, avec l’ajout d’amis du quartier et des plus jeunes frères et sœurs pour venir prêter main forte. Les parents ont également donné du leur, avec la construction d’un kiosque, de la publicité sur les réseaux sociaux et de la mise en place de signalisation dans le quartier.

 

Une journée parfaite 

C’est lors d’un samedi après-midi chaud et ensoleillé de la mi-juillet que Béatrice et ses coéquipers, Mathias, Florence, Abygaëlle, Massoma, Zoé, Annabella, Lee-Anne, Anaëlle et Édouard, ont vendu des limonades pour soutenir le Club. L’ambiance était festive, l’emplacement était décoré d’affiches réalisées par les enfants, de ballons du Club et du magnifique kiosque en bois construit spécialement pour l’occasion.  

Les enfants, heureux de faire une différence, ont attiré beaucoup de passants, demandant des dons en échange d’un rafraîchissement citronné. La température était idéale et la vente s’est poursuivie jusqu’à 19h.

Jeune fille devant le kiosque

La jeune Béatrice, 7 ans, prête à vendre de la limonade!

Des parents bien fiers 

Cette nouvelle édition a elle aussi été victime de son succès. Grâce à eux, ce sont ainsi 1 282 $ qui ont été remis au Club des petits déjeuners afin d’offrir un petit déjeuner nutritif à plusieurs enfants. 

Les parents présents pour donner un coup de main étaient bien fiers et très émus de voir leurs enfants s’activer pour la cause. Maxime et Mélissa, le papa et la maman de Béatrice et Mathias, ont confié au Club que les enfants voulaient recommencer l’expérience en 2023, mais que cette nouvelle édition sera encore plus grande que celles réalisées à ce jour.

Les jeunes et leur kisoque

De gauche à droite : Annabella, Anaëlle, Lee-Anne, Béatrice, Florence, Isaac, Abygaëlle, Édouard, Massoma, Zoé et Mathias.

 

Toute l’équipe du Club désire ainsi remercier, et surtout, féliciter Annabella, Anaëlle, Lee-Anne, Béatrice, Florence, Isaac, Abygaëlle, Édouard, Massoma, Zoé et Mathias, ainsi que tous ceux qui ont contribué à l’organisation de la journée et participé au succès de cette nouvelle édition. Il est inspirant de voir des enfants prendre des initiatives de la sorte, les réaliser, et ainsi, faire une différence dans la vie de plusieurs autres enfants de leur âge. 

On se voit l’an prochain ?  

Bonne rentrée à tous les élèves et enseignants! Et n’oublions pas non plus le personnel de soutien, les bénévoles et tous ceux et celles qui coordonnent le programme de petits déjeuners à votre école! La collaboration est souvent la clé du succès d’un programme. Le Club remercie donc toutes les personnes qui mettent tout en œuvre pour servir des petits déjeuners dans les différentes écoles. Vous êtes réellement des héros du petit déjeuner!

 

Nous avons été ravis, au printemps dernier, de voir autant d’écoles participer à l’événement Déjeuner à l’unisson. Votre participation a suscité une vague de reconnaissance pour tous les héros et les héroïnes du petit déjeuner, partout au Canada. En juin, Jocelyn Dudley, l’une des coordonnatrices, a eu la chance de participer à un petit déjeuner virtuel avec l’école publique Riverside de Prince Albert, en Saskatchewan, dans le cadre du Déjeuner à l’unisson. Cet événement a permis de souligner le travail et la générosité de six membres du personnel qui préparent et servent des petits déjeuners chaque jour. Ce fut également l’occasion d’exprimer notre gratitude envers deux partenaires communautaires : Save-On-Foods Prince Albert et la Banque alimentaire de Prince Albert. Pendant l’événement, des élèves et des enseignants nous ont parlé de l’importance du programme de petits déjeuners à leur école.

 

Voici quelques témoignages : 

De la part des élèves 

« Ça nous a permis de goûter à de nouveaux aliments. » 

« Mon ventre ne gronde plus. » 

« Ça m’a aidé à me réveiller un peu plus. » 

« Ça m’a aidé à ne pas parler fort, à me concentrer et à être sage. » 

« Manger, ça fait grandir et ça donne des forces. » 

 

De la part des enseignants 

« Beaucoup de mes élèves comptent sur ce programme alimentaire. Commencer la journée en déjeunant les rend joyeux. Manger contente le ventre et le cœur, c’est la base de l’apprentissage. Il y a plus de problèmes de comportement quand les élèves ont faim. » 

« Je peux dire que lorsque mes élèves sont rassasiés, ils participent mieux aux activités en classe. Ils viennent presque tous à l’école sans avoir déjeuné. Ils ont plus faim et demandent souvent une autre collation en après-midi. J’apprécie énormément ce service alimentaire! » 

« Les parents disent souvent qu’ils apprécient les petits déjeuners et les collations fournis aux enfants, surtout avec l’épicerie qui coûte plus cher. Nombreux sont les élèves qui n’apportent pas assez de nourriture à l’école, ou du moins, pas assez d’aliments nutritifs. » 

 

Les programmes de petits déjeuners à l’école font toute la différence dans la vie des élèves, des enseignants et des familles, et tout ça serait impossible sans collaboration! Nous vous invitons à prévoir des moments pour témoigner votre reconnaissance sur une base quotidienne et annuelle. Il n’est jamais trop tôt pour penser à célébrer les héros et héroïnes du petit déjeuner! Surveillez les prochaines infolettres pour en savoir plus sur comment établir une culture de reconnaissance au sein de votre programme. 

 

La rentrée scolaire chevauche également la saison des pommes. Pour accueillir les élèves de façon originale, essayez cette recette de tartelettes aux pommes super simple et sans cuisson soumise par l’école Coldwater de Merritt, en Colombie-Britannique : elle fera fureur! Si vous avez des restes de pêches ou tout autre fruit d’été sous la main, vous pouvez également les utiliser. N’hésitez pas à user de créativité pour ajouter votre touche personnelle! 

 

Tartelettes aux pommes 

Dans des coupes ou des bols individuels, placez du granola sans noix au fond. Ajoutez des pommes tranchées (ou coupées en dés) et garnissez de yogourt. 

 

« Simple, facile, et les élèves adorent ça. » – École Coldwater (Merritt, Colombie-Britannique) 

 

Appel de recettes 

Nous aimerions recevoir vos idées! Avez-vous des recettes que vous aimeriez partager avec nous? Envoyez-nous vos meilleures recettes de plats culturels, traditionnels, uniques ou faciles à préparer à temoignages@clubdejeuner.org et celles-ci pourraient paraître dans l’une de nos prochaines infolettres ou même sur notre site Web. Toutes les recettes soumises seront également inscrites à un tirage au sort qui pourrait vous faire gagner un item à l’effigie du Club! 

 

Les fruits et légumes entiers font partie intégrante d’une saine alimentation. Comparativement aux jus (qui contiennent souvent du sucre ou du sel ajouté), ils offrent de nombreux avantages nutritionnels.

 

En voici quelques-uns : 

  • Ils contiennent des fibres : En effet, les fibres se retrouvent majoritairement dans la pelure et dans la pulpe des fruits et légumes. Il vaut donc mieux éviter de les retirer, comme c’est le cas dans les jus. Les fibres apportent divers bienfaits et jouent un rôle important dans la satiété, cette sensation que notre faim est calmée et que l’on est rassasié. 
  • Ils regorgent de vitamines et de minéraux : Les fruits et légumes entiers ont une composition complexe. Les vitamines et minéraux qu’ils contiennent se retrouvent dans toutes leurs parties : dans la pelure, la chair, les fibres, etc. Profitons pleinement de tous ces éléments nutritifs en consommant toutes les parties comestibles de nos fruits et légumes! 
  • Le sucre et le sel qu’ils contiennent y sont naturellement présents, et donc en quantité raisonnable : Avez-vous déjà pressé une orange et constaté la quantité de jus que ça donne? C’est bien insuffisant pour s’en servir un verre! Alors, imaginez combien de fruits doivent être pressés pour un seul verre de jus : le résultat est un verre de liquide très sucré (autant qu’une boisson gazeuse!) qui ne contribue pas à nous rassasier. Qui plus est, les jus de fruits commerciaux contiennent souvent du sucre ajouté, tandis que les jus de légumes ont tendance à être additionnés de sel. Étant déjà bien savoureux à l’état naturel, les fruits et légumes n’ont pas besoin de cette transformation pour être à la hauteur! 

 

En somme, les fruits et légumes entiers n’ont rien à envier aux jus, qu’ils soient du commerce ou fraîchement pressés. Frais, congelés, en conserve, en compote ou en smoothie, les fruits et légumes devraient avoir une place de choix au petit déjeuner. En plus de leur versatilité, leur large palette de couleurs permet de rendre le premier repas de la journée aussi délicieux pour les yeux que pour la panse. Utilisez-les pour faire découvrir à vos élèves une multitude de saveurs et de textures! 


Visitez notre section Recettes pour plus d’astuces et d’informations!

 

Le 14 septembre dernier, l’école Duke of Marlborough a accueilli deux membres du personnel du Club des petits déjeuners ainsi qu’une vingtaine d’autres invités dans le cadre d’un voyage-découverte organisé par la Northern Manitoba Food, Culture, and Community Collaborative en vue de mieux comprendre comment fonctionne le programme de petits déjeuners de cette école. 

 

L’école Duke of Marlborough est située à Churchill, une collectivité manitobaine d’environ 1 000 habitants. Elle tente de pallier les problèmes d’insécurité alimentaire typiques de la vie dans le Nord en fournissant des petits déjeuners à ses élèves. Un babillard a été installé pour dire merci à tous les partenaires qui ont offert du financement et du soutien au programme. Les élèves travaillent actuellement à rendre ce babillard encore plus attrayant en y ajoutant des éléments visuels en 3D. 

 

Claire Gould, la coordonnatrice du programme de petits déjeuners de l’école, a passé tout l’après-midi avec les invités, expliquant avec enthousiasme que le programme est ouvert à tous les élèves chaque matin, et soulignant qu’elle s’occupait du programme depuis longtemps – « des années », a-t-elle insisté. Dans une localité où il est difficile d’accéder à des aliments sains et abordables, le programme est vraiment bénéfique pour ceux et celles qui en profitent. L’école est fière aussi de former ainsi les élèves en leur inculquant des valeurs essentielles à la création de bonnes relations et au maintien d’un milieu scolaire sécuritaire, comme en témoignent les affiches qui suivent. 

poster in school

L’école sert des fruits (pommes, poires ou raisins, selon ce qui est disponible), des céréales, des craquelins et du yogourt aux élèves, qui peuvent ainsi se régaler en classe avant que la cloche sonne. Ces dernières années, le soutien bénévole a tout simplement été incroyable. Depuis qu’un organisme local a offert de préparer un petit déjeuner chaud pour les enfants et qu’il a été encensé dans la communauté pour cette initiative, de plus en plus d’offres ont été reçues de différents groupes et organismes souhaitant mettre la main à la pâte. Il n’y a pas à dire, c’est toute une culture d’engagement communautaire et bénévole qui s’est instaurée pour soutenir les enfants de la meilleure des façons! 

 

Claire a mentionné combien les quatre lave-vaisselles installés dans le local d’économie familiale avaient révolutionné le programme de petits déjeuners. En effet, on demande désormais aux élèves de faire leur part en plaçant leur vaisselle sale dans les lave-vaisselles après le repas. Un ou une bénévole s’occupe ensuite de vérifier que la vaisselle est correctement disposée à l’intérieur. Une fois la vaisselle propre, elle est rangée en prévision du lendemain. De cette façon, tout le monde a une tâche et se sent utile dans le processus. 

Poster in school

Claire estime qu’elle pourrait en faire beaucoup plus, mais compte tenu des difficultés liées à l’approvisionnement alimentaire dans sa collectivité, elle reconnaît qu’il est déjà bien satisfaisant de savoir qu’elle arrive à offrir chaque jour aux enfants une variété d’aliments savoureux et nutritifs. 

 

Merci, Claire, et merci à tout le personnel enseignant et aux bénévoles qui œuvrent pour le bien-être des enfants!


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