Adaptée de la recette de OnceUponAChef.com
La saison des Fêtes approche à grands pas, et pour la célébrer, quoi de mieux que des mets chauds et réconfortants! La strata est parfaite pour cette période de l’année puisqu’elle peut être cuisinée en grande quantité la veille et personnalisée en fonction de ce que vous avez sous la main. Cette recette est également idéale pour utiliser vos restants (pain, fruits, légumes, lait, fromage) avant que les écoles ferment pour la période des Fêtes!
Portions : 8 à 10
Ingrédients
- 1 lb (454 g) d’épinards congelés hachés, décongelés et bien égouttés
- 3 c. à soupe (45 ml) de beurre non salé
- 1 gros oignon jaune, haché
- 3 gousses d’ail, émincées
- 8 tasses (2 L) de pain de blé entier, en cubes de 2,5 cm (environ 11 tranches)
- 2 tasses (500 ml) de fromage râpé (cheddar, mozzarella, feta, etc. – n’importe quel fromage que vous avez!)
- 9 gros œufs
- 2 3/4 de tasses (680 ml) de lait de votre choix
- 1 c. à thé (5 ml) de sel
- 3/4 de c. à thé (3,75 ml) de poivre noir
- 1/4 de c. à thé (1,25 ml) de muscade moulue
- 2 c. à soupe (30 ml) de moutarde de Dijon (facultatif)
Préparation
- Faire fondre le beurre dans une grande poêle à feu moyen. Ajouter l’oignon et cuire en remuant fréquemment, jusqu’à ce qu’il soit translucide, environ 5 minutes. Ajouter l’ail et les épinards égouttés, puis poursuivre la cuisson 2 minutes. Réserver.
- Graisser un plat de cuisson de 23 cm x 33 cm (9 po x 13 po). Étaler un tiers des cubes de pain dans le plat et garnir uniformément d’un tiers du mélange oignon-épinards. Parsemer du tiers du fromage. Répéter la superposition deux fois, en terminant par le fromage.
- Dans un grand bol, fouetter les œufs. Ajouter le lait, le sel, le poivre, la muscade et la moutarde de Dijon (s’il y a lieu) et fouetter jusqu’à ce que bien combiné. Verser le mélange uniformément sur la strata. Couvrir d’une pellicule de plastique et réfrigérer au moins 1 heure ou toute une nuit.
- Au moment de la cuisson, préchauffer le four à 325 °F (160 °C). Cuire la strata à découvert, jusqu’à ce qu’elle soit gonflée et dorée sur tout le dessus, 70 à 75 minutes. Laisser reposer 10 à 15 minutes avant de servir.
Essayez de personnaliser cette recette en remplaçant les épinards par différents légumes (cubes de courge rôtis, brocoli cuit à la vapeur, poivrons hachés). Vous pouvez également essayer une variante sucrée en remplaçant l’oignon, l’ail, le fromage et la moutarde par :
- 3 bananes tranchées, 1/2 tasse (125 ml) de graines de citrouille ou de tournesol, 1/3 de tasse (75 ml) de sucre
OU
- 3 pommes tranchées, 1/2 tasse (125 ml) de raisins secs, 1/3 de tasse (75 ml) de cassonade
À l’école Ste-Thérèse, située à St-Honoré-de-Shenley (Qc), un enseignant a eu l’idée d’impliquer les élèves de sa classe de sixième année au point où ce sont eux qui gèrent entièrement le programme de déjeuners de leur école!
Discussion avec les élèves et Frédéric Leclerc, un enseignant qui a osé et qui a réussi son pari!
Qu’est-ce qui vous a motivé à prendre en charge le programme de petits déjeuners de votre école ?
Élèves : Le Club des petits déjeuners est important pour notre école depuis plusieurs années. On a toujours pu compter sur des bénévoles pour faire des repas tous les matins, et il y a eu des années où il y avait beaucoup d’inscriptions. C’est vraiment un besoin pour notre milieu parce que plusieurs enfants ne déjeunent pas ou n’ont pas la chance de prendre un bon petit déjeuner. Avec la COVID et tous les changements que ça apporte, il n’y a presque pas eu d’inscriptions cette année, et nous ne voulions pas perdre la chance d’avoir un club dans notre école. Il fallait faire quelque chose et notre enseignant a eu l’idée folle que c’est nous qui allions tout prendre en charge !
Qu’est-ce qui vous a amené à impliquer les élèves ?
Frédéric : Je suis un enseignant qui essaie de faire les choses différemment. Je veux que les élèves soient impliqués au maximum dans leurs apprentissages. Je veux que ça soit concret, très près de la vie de tous les jours, et je veux que les enfants fassent des liens avec tout ce qu’ils apprennent. En fait, j’utilise la pédagogie des apprentissages en profondeur. Nous utilisons tous les événements de la vie pour s’impliquer et apprendre. On utilise ces différentes circonstances pour se rendre compte qu’on a besoin de certaines notions, et on travaille en classe pour ensuite être en mesure de faire le projet. J’ai donc vu l’opportunité de faire gérer le club par les élèves et, honnêtement, c’est un franc succès !
Quelles étaient vos motivations pour accepter de vous impliquer ?
Élèves : Nous voulons donner sans rien attendre en retour. Aider nos amis et tous les autres élèves à pouvoir déjeuner, goûter à de nouvelles choses, manger sainement, prendre de bonnes collations… Nous pouvons apprendre une tonne de choses et, en plus, on apprend des choses qui vont nous servir toute notre vie.
Quels types de tâches vous ont été confiées ?
Élèves : Avec le Club des petits déjeuners, on a appris une tonne de choses. On a appris à travailler en équipe, même avec des gens avec qui on n’était pas nécessairement habitués d’être en équipe. On a appris à être beaucoup plus autonomes et à faire les choses nous-mêmes. En fait, le projet nous pousse à essayer et, au pire, nous tromper ! On a aussi appris à se dégêner en parlant tous les jours devant les élèves pour expliquer ce qu’il y a au menu, pour expliquer le fonctionnement, les nouveautés, etc. Il y a des personnes qui entrent en avance le matin pour laver les fruits et sortir les aliments dont nous avons besoin, et ils sortent les choses qui sont dans le congélateur pour le lendemain. Ils doivent aussi désinfecter les comptoirs, vérifier la température des frigos et s’assurer que tout est OK. Nous avons des équipes de deux, et chaque équipe est responsable d’une classe. On prend les aliments et on les met dans un bac, puis nous allons les distribuer dans notre classe attitrée.
On fait l’inventaire une fois par mois pour ensuite remplir le bon de commande et l’envoyer à la coordonnatrice du Club. On doit aussi faire la commande de lait par téléphone, et quand elle arrive, des élèves font la rotation pour ne pas gaspiller. C’est la même chose avec la grosse commande. Une équipe défait la commande, d’autres s’assurent que tout est là, et d’autres vérifient les dates de péremption et s’assurent de la rotation. Nous devons aussi être extrêmement prudents en respectant les mesures sanitaires. Frédéric nous a expliqué comment bien se laver les mains et comment ça fonctionne dans un restaurant.
Comment les élèves ont-ils réagi ? Étaient-ils d’emblée motivés de participer aux tâches ?
Frédéric : La motivation est à son plus haut niveau, et je peux même utiliser leurs responsabilités dans ma gestion de classe. Pour pouvoir participer, tu dois faire tes choses en classe. Ça va vraiment bien. Les enfants ont hâte, et même si j’ajoute des tâches, ils veulent en faire toujours plus. Je découvre aussi les élèves d’une autre façon, et certains élèves qui ont des difficultés scolaires se démarquent positivement dans le projet.
Quel a été l’impact de votre implication sur votre programme de petits déjeuners ?
Élèves : Grâce à nous, le club va super bien et chaque enfant mange bien chaque jour. Tous les enfants ont une collation et ils aiment vraiment ça. On fait découvrir des aliments et, en plus, on donne sans rien attendre en retour. C’est aider tout en ayant un petit déjeuner nous aussi ! Nous avons même dû demander plus d’aliments et augmenter les commandes parce que les enfants de l’école mangent presque tout, tous les matins. Les bacs reviennent vides ! C’est cool !
Que donneriez-vous comme conseil aux enseignants ou aux responsables de programmes pour les encourager à impliquer les jeunes dans les diverses étapes d’un programme comme celui-ci ?
Frédéric : Il faut foncer tête première sans trop se poser de questions, et après on s’adapte avec les élèves selon les problèmes qu’on rencontre. On ne peut pas tout prévoir, mais il faut s’adapter. Il ne faut pas compter son temps, et il faut s’investir au max au début. Après un mois, je peux maintenant leur laisser plus d’occasions d’être autonomes. Il y aura des erreurs et c’est normal. Ce sont des enfants et je veux que ça arrive. Ils apprennent et c’est ça la beauté du projet. Il faut aussi s’imposer. Le fait d’amener du changement, de faire différent, ça dérange. Je fais tout ça pour les élèves, pour leurs apprentissages, pour leur donner le goût de venir à l’école et que ça ait du sens. Parfois, il ne faut pas s’arrêter aux mauvais commentaires.
Il faut oser déranger ! Pourquoi pas !
Recette par Anick Lamothe – Une mère poule un peu dingue
Si donner fait du bien, recevoir un délicieux pot de cette soupe réconfortante réchauffe certainement le cœur!
Portions : 6 à 8 | Préparation : 15 min | Cuisson : 1 h
Ingrédients
- 1/2 tasse (125 ml) de lentilles brunes
- 1/2 tasse (125 ml) de légumes déshydratés
- 1/4 de tasse (60 ml) de riz
- 1/4 de tasse (60 ml) d’orge perlé
- 1/4 de tasse (60 ml) d’épeautre
- 1/2 tasse (125 ml) de tomates séchées coupées en fines lanières*
- 1/4 de tasse (60 ml) de bouillon de légumes déshydraté
- 2 c. à soupe (30 ml) de levure alimentaire
- 2 c. à soupe (30 ml) de mélange d’herbes italiennes
*Ne pas utiliser de tomates séchées conservées dans l’huile pour cette recette !
Pour la cuisson
- 10 tasses (2,5 L) d’eau
- 1 boîte de 796 ml de tomates italiennes en dés
Préparation
- Dans un pot, verser les lentilles de façon à former un étage le mieux réparti possible, puis répéter avec les légumes déshydratés, le riz, l’orge, l’épeautre, les tomates séchées, le bouillon de légumes, la levure alimentaire et le mélange d’herbes italiennes. Fermer le pot hermétiquement.
- Pour cuire, verser le contenu du pot dans une casserole, ajouter l’eau et les tomates en dés, et porter à ébullition. Réduire à intensité faible et cuire à couvert 1 h.
Récemment, deux programmes de petits déjeuners ont accueilli des visiteurs spéciaux! À l’école Maillard de Coquitlam, en Colombie-Britannique, Lindsey Butterworth et Justin Kent, tous deux athlètes professionnels et ambassadeurs du Club, sont venus servir le petit déjeuner aux élèves. À Montréal, au Québec, Geneviève Everell, chef et entrepreneure, a eu la chance de visiter l’équipe du nouveau programme de l’école Évangeline.
Lisez notre article de blogue pour savoir ce qui s’est passé, et profitez-en pour regarder les vidéos de leurs visites!
École intermédiaire Maillard
L’école Maillard est membre du Club des petits déjeuners du Canada depuis 2013 et c’est Lisa Haines, intervenante des services à la jeunesse, qui y gère le programme de petits déjeuners depuis cinq ans.
Comme partout, Lisa a dû faire des ajustements pendant la pandémie; au lieu de venir à la cafétéria et de s’asseoir pour manger, les élèves passent désormais récupérer leur « petit déjeuner pour emporter ». L’excellente qualité des petits déjeuners de Lisa n’a toutefois pas changé, elle! Ses élèves aiment particulièrement le sandwich aux légumes frais, garni d’hummus, d’épinards, de concombres, de poivrons et de fromage, ainsi que les crêpes aux bananes et à l’avoine. Son secret : laisser tremper les flocons d’avoine dans le lait toute la nuit pour créer une texture onctueuse, et les bananes sont assez mûres et sucrées pour que les crêpes soient dégustées sans sirop! S’il y a des restes, les élèves peuvent simplement les mettre dans un sac et les manger en collation ou pour le dîner.
Lindsey et Justin ont passé un très bon moment à l’école Maillard, où ils ont rencontré quelques habitués et passionnés du programme de petits déjeuners de cet établissement.
À titre d’ambassadeurs, Lindsey et Justin souhaitent participer au financement du Club des petits déjeuners et promouvoir ses valeurs, afin que les jeunes puissent recevoir des repas nutritifs et une éducation enrichissante.
« Je me passionne pour la promotion de la santé et m’intéresse plus particulièrement à l’alimentation comme vecteur de comportements sains chez les jeunes. Les connaissances que j’ai acquises sur la sécurité alimentaire pendant mon baccalauréat, et mon bénévolat auprès du programme de petits déjeuners de mon centre communautaire m’ont convaincue de l’importance pour les jeunes d’avoir accès à un repas nutritif chaque matin. Par mon implication auprès du Club, je veux continuer de promouvoir et de favoriser l’accessibilité des programmes de petits déjeuners partout au Canada. » Lindsey Butterworth
« Je crois en l’importance de garantir aux jeunes l’égalité d’accès à une alimentation adéquate. J’ai grandi à Surrey, en Colombie-Britannique, où j’ai été témoin de l’impact que peut avoir un programme de petits déjeuners dans une école de milieu urbain défavorisé. J’espère contribuer à changer les choses pour que les jeunes aient l’énergie nécessaire à la poursuite de leurs objectifs. Personne ne devrait être contraint de réaliser ses rêves le ventre vide. » Justin Kent
Regardez la vidéo (en anglais avec des sous-titres français) pour savoir pourquoi ces deux ambassadeurs font équipe avec nous et croient en l’importance des programmes de petits déjeuners dans les écoles.
École Évangeline
Située au nord de l’île de Montréal, l’école Évangeline accueille chaque année plus de 800 élèves du deuxième cycle du secondaire provenant de partout à travers le monde. Cette école a cependant une petite particularité : en plus des classes régulières, l’école compte également des classes spécialisées et offre des formations préparatoires au travail pour les élèves ayant un TSA (trouble du spectre autistique).
Depuis l’automne dernier, Samia Abbassa, employée de l’école et bénévole en chef du programme de petits déjeuners, accueille les élèves des classes régulières qui arrivent dès 7 h 30. Elle s’installe dans la cafétéria, où elle sort les denrées et sert les élèves qui veulent déjeuner. Tout en s’occupant d’eux, Samia prépare les bacs destinés aux élèves des classes TSA qui, compte tenu de leurs particularités sensorielles, préfèrent manger dans leur local. Tous les matins, un élève de chacune de ces classes spéciales est mandaté pour venir chercher le bac et ramener à Samia les surplus et les ustensiles à laver. Cette tâche peut sembler simple à première vue, mais elle permet aux élèves ayant un TSA de développer leur sens des responsabilités. Le petit déjeuner est donc à la fois une source de nutrition et un moyen de relever des défis!
Notre ambassadrice, Geneviève Everell, est récemment allée visiter l’équipe du programme de l’école Évangeline, où elle a mis la main à la pâte pour préparer et servir les petits déjeuners aux adolescents.
Geneviève Everell, c’est la femme passionnée et l’entrepreneure derrière le populaire concept Sushi à la maison. Auteure, franchiseuse, animatrice et conférencière, elle a mis les bouchées doubles pour atteindre ses rêves dans la vie. Ce qui est particulier, c’est que Geneviève est également une ancienne bénéficiaire du Club. Grâce au programme de petits déjeuners qu’elle fréquentait à l’école primaire, l’insécurité alimentaire qu’elle vivait à la maison prenait moins de place dans sa vie d’enfant.
« J’ai tellement bénéficié de votre organisme et jamais je n’aurais cru qu’un jour, je puisse vous dire MERCI! » Geneviève Everell
En octobre dernier, nous avons fait connaissance avec l’équipe d’un programme tout récent. L’école primaire Annieville, située à Delta, en Colombie-Britannique, sur le territoire traditionnel des Premières Nations de Tsawwassen et Musqueam, a lancé son programme de petits déjeuners à l’automne 2020.
Un an plus tard, la machine est bien huilée et, grâce à la contribution du personnel scolaire et d’entreprises locales, l’équipe du programme embellit, tous les matins, la journée des élèves.
Chaque matin, Sara Glennon, intervenante jeunesse, et Christine Mitzel, assistante en éducation, emballent des petits déjeuners individuels dans des boîtes réutilisables de style bento, acquises l’an dernier grâce à la subvention du Club pour l’achat d’équipement. Chaque semaine, Sara planifie les petits déjeuners à l’avance, commande l’épicerie en ligne et la récupère les lundis.
L’équipe s’assure qu’aucun élève n’est laissé pour compte, même ceux qui ne peuvent pas manger de gluten ou de gélatine. Les responsables préparent les repas sur un plan de travail séparé et les servent dans des boîtes aux couleurs variées, sur des plateaux, pour qu’il n’y ait pas de contamination croisée. Présentement, les petits déjeuners sont livrés dans les classes, et ce sont les enseignants qui commandent le nombre de repas nécessaires; ainsi, la planification n’est pas casse-tête et le gaspillage est réduit au minimum.
Selon la directrice, Jann Kwasnicki, la collaboration est essentielle, car elle veut que le programme soit indépendant, quelle que soit la personne qui dirigera l’école dans l’avenir. L’école prévoit utiliser le local multifonctionnel annexe à la cuisine comme salle à déjeuner lorsqu’elle pourra le faire en toute sécurité; elle espère y créer une atmosphère accueillante et aménager un espace confortable pour que les élèves puissent prendre ensemble un repas chaud, socialiser et bien commencer la journée.
Pendant la présente année scolaire, l’école Annieville a sollicité l’aide du magasin Walmart local, qui lui a généreusement donné des glacières pour garder les petits déjeuners au frais avant le service, et qui a aussi amassé des fonds pour l’école. Le Club Rotary de Tsawwassen soutient également le programme de petits déjeuners de l’école Annieville avec son programme « Starfish Backpack », et les pompiers de la ville mènent une campagne mensuelle de dons de grignotines.
Grâce aux efforts collectifs du personnel scolaire et de la communauté, les élèves de l’école primaire Annieville ont droit chaque jour à un délicieux petit déjeuner nutritif.
Dans le cadre du Mois de la nutrition, le Club des petits déjeuners a collaboré avec Mélanie Magnan (nutrimini.com), nutritionniste en pédiatrie, pour concevoir une recette simple et ludique qui plaira aux enfants comme aux parents. L’un de ses mantras est « Bien manger ça doit être amusant », et nous croyons qu’ici c’est mission réussie!
Crédit photo: Nutrimini
Ingrédients (pour 1 pizza)
- Une rondelle de mini melon d’eau (diamètre d’environ 20 cm et épaisseur d’environ 2,5 cm)
- 125 ml (1/2 tasse) de yogourt grec à la vanille
- 1/2 kiwi tranché
- 1 ou 2 fraises tranchées
- Une douzaine de bleuets frais
- 60 ml (1/4 tasse) de céréales de type granola
- 15 à 30 ml (1 à 2 c. à soupe) de noix de coco râpée
Préparation
- Étendre la moitié du yogourt sur la tranche de melon d’eau.
- Garnir de kiwis, de fraises et de bleuets.
- Saupoudrer les céréales et la noix de coco.
- Servir la pizza avec le reste du yogourt en accompagnement.
Pour d’autres recettes délicieuses et nutritives, visitez notre section recettes!
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Vous voulez éviter le gaspillage alimentaire au sein de votre programme de petits déjeuners? Vous voulez préserver plus longtemps la fraîcheur et la saveur des fruits et légumes? Voici huit bonnes idées pour en tirer le maximum!
- Retirez les élastiques des produits frais après l’achat. Ils peuvent endommager les légumes, particulièrement les verdures.
- Coupez les feuilles des légumes racines (radis, carottes, panais, betteraves, etc.). Elles tendent à absorber toute l’eau, ce qui réduit la durée de conservation.
- Percez des trous dans la pellicule plastique des légumes vendus en barquette pour les laisser respirer. Peut-être avez-vous remarqué que la pellicule d’emballage des champignons, par exemple, est déjà trouée. Cela empêche la formation d’une couche visqueuse.
- Mettez les bananes au frigo avant qu’elles ne soient trop mûres. La pelure pourrait noircir, mais le fruit à l’intérieur cessera de mûrir. Vous pouvez couper les bananes en tranches pour en faire une délicieuse collation ou les congeler pour les utiliser plus tard.
- Congelez les restes de fruits pour plus tard. Tous les fruits se congèlent. Truc : Étalez les fruits ou morceaux de fruits sur une grande tôle à biscuits, placez-la au congélateur pendant une heure, puis transférez les fruits dans un contenant hermétique. Ainsi, les morceaux gèleront séparément et vous pourrez en prendre la quantité voulue sans avoir à décongeler tout le paquet. Ajoutez ces fruits congelés dans vos yogourts, gruaux, muffins et smoothies; les possibilités sont illimitées !
- Ajoutez du jus de lime ou de citron à votre salade de fruits pour la garder fraîche. Cela empêchera les fruits de brunir et votre salade restera appétissante.
- Mettez un essuie-tout au fond des contenants de petits fruits pour absorber l’humidité et empêcher la formation de moisissures. Les petits fruits se conserveront ainsi plus longtemps.
- Congelez les fruits « moches » (pommes, poires, pêches, baies ou autre savant mélange) et faites-en de la compote lorsque vous en avez suffisamment. Jetez un coup d’œil à notre livre de recettes pour cuisiner une compote de petits fruits pouvant être facilement adaptée à tout ce que vous avez sous la main.
Au début d’avril, des écoles de partout au pays ont rejoint notre lieu de rassemblement virtuel, une plateforme où elles ont pu raconter leurs réussites et leurs difficultés en lien avec l’intégration de mets et de pratiques autochtones aux petits déjeuners et autres programmes de repas. Les participants ont également abordé différents moyens de rendre hommage aux valeurs et aux communautés des territoires traditionnels où sont offerts les programmes d’alimentation. Trois sujets principaux ont été couverts : obstacles et solutions, interconnectivité des pratiques culturelles et alimentaires, et échange de recettes.
Réussites
Les participants ont fait part de nombreuses difficultés rencontrées au quotidien (manque de temps et d’espace pour préparer les repas, règlements sur la salubrité alimentaire, préférences des élèves, etc.). Ils ont néanmoins proposé des solutions innovantes :
- Diminuer le temps de préparation : Les écoles ont donné plein de bonnes idées pour réduire le temps de préparation des repas, comme faire cuire le pain bannique sur une grande tôle, puis le trancher avec une roulette à pizza. Plusieurs mets peuvent être préparés à l’avance en grande quantité pour ensuite être congelés, puis réchauffés le matin même. Le pain bannique, par exemple, peut être cuit la veille. Il suffit de le faire griller ou chauffer légèrement avant de le servir pour lui redonner cette délicieuse texture que tout le monde apprécie.
- S’approvisionner en aliments autochtones : Beaucoup d’écoles réussissent à s’approvisionner en aliments autochtones grâce à leurs contacts. Par exemple, le fait de connaître des chasseurs dans la famille ou la communauté permet d’avoir accès à un bon stock de viande. Il est aussi inspirant d’aller faire de la cueillette et de chasser avec des Aînés. Une autre façon d’intégrer les mets traditionnels aux programmes est d’inviter des Aînés ou des membres de la communauté à venir participer à la préparation de la bannique dans les écoles pour ainsi montrer aux élèves comment faire. Certaines écoles font appel à leur communauté locale pour obtenir des dons de nourriture : viande, aliments en tout genre, ou fruits et légumes frais. Enfin, les jardins communautaires sont un excellent moyen d’approvisionner les programmes alimentaires tout en créant des liens avec les gens.
- Respecter les règlements sur la salubrité alimentaire : Il est important de suivre la réglementation qui s’applique à votre école. Pour répondre aux besoins de leur programme tout en respectant les règles en vigueur, certaines écoles demandent aux élèves de remplir un formulaire de consentement sur la consommation de viande sauvage. D’autres écoles ont décidé de faire affaire avec un boucher de la région, car la viande est emballée et datée, ce qui permet de respecter certains des règlements applicables.
- Faire découvrir des aliments aux élèves : Les coordonnateurs des petits déjeuners ont su relever le défi de faire goûter des aliments nouveaux aux élèves en les faisant participer à la récolte dans les jardins communautaires ainsi qu’à la préparation des aliments dans le cadre de cours de cuisine. Autre idée pour aider les élèves à se familiariser avec les aliments autochtones : inviter des Aînés et des gardiens du savoir traditionnel à parler de ce qu’ils mangeaient dans leur enfance.
Pratiques culturelles, langues et interconnectivité de la nourriture et de la culture
Utiliser les langues autochtones, donner de l’importance au fait de manger ensemble et rendre hommage au repas que l’on consomme sont de belles initiatives pour apporter le savoir et le savoir-être des Autochtones aux programmes de petits déjeuners. Certaines écoles intègrent aussi le chant, la langue, l’art et le sens de la communauté aux activités scolaires, aux communications et aux cours.
Pour beaucoup d’écoles, le temps et les ressources sont limités pour incorporer des aliments autochtones aux repas quotidiens. Une suggestion serait d’organiser un repas communautaire où les aliments et les pratiques autochtones seraient à l’honneur. Ce serait l’occasion de mobiliser des membres de la communauté pour préparer le pain bannique et la soupe au saumon, et une façon de semer ainsi la bonne humeur. Les activités scolaires organisées dans le cadre de la Semaine des Métis ou de la Journée nationale des peuples autochtones, par exemple, sont aussi l’occasion pour les élèves de découvrir la nourriture autochtone et de parler de leurs traditions et de leur famille. Certaines écoles organisent des repas en plein air où les élèves ont la chance de faire cuire la bannique sur feu de bois avec un bâton; les enseignants et les membres de la communauté peuvent aussi y présenter leur spécialité, que ce soit la pêche, la chasse ou la préparation de viande sauvage. D’autres écoles ont choisi d’intégrer les langues et les pratiques culturelles autochtones à leur programme de petits déjeuners en faisant l’annonce du menu du jour en cri, ou encore en organisant un rassemblement chaque matin pour chanter, jouer du tambour et danser pendant le petit déjeuner.
Donner le coup d’envoi à votre programme de petits déjeuners et à votre échange de recettes
Il existe des idées toutes simples pour bien démarrer le programme, notamment en incorporant des petits fruits sauvages aux petits déjeuners (les baies d’amélanchier et les bleuets, entre autres, peuvent se mettre facilement dans les smoothies et les parfaits, et ils accompagnent à merveille la bannique, les crêpes et le gruau). Les baies de saison peuvent être consommées toute l’année si on les transforme en compote ou confiture.
Le pain bannique se sert aussi de différentes manières : en pizza, sandwich, taco déjeuner ou pain doré, ou encore pour agrémenter le chili et les ragoûts. Pour augmenter la valeur nutritive de votre pain bannique, mélangez de la farine de blé entier à de la farine blanche ou ajoutez des flocons ou de la farine d’avoine.
Voici d’autres idées pour trouver plus de recettes :
- Prenez contact avec les peuples autochtones de votre région.
- Demandez aux élèves et à leur famille de vous donner des recettes.
- Faites des recherches sur Google ou à la bibliothèque pour trouver un livre de recettes traditionnelles.
- Organisez une activité, par exemple « Le pain bannique du mois », où les élèves présentent leur recette familiale.
- Planifiez un repas en plein air et invitez les gens de la communauté.
- Prenez connaissance de notre liste de ressources fiables ici (en anglais seulement).
Le lieu de rassemblement virtuel s’inscrivait dans notre volonté de soutenir tous les programmes, quelle que soit leur réalité, et dans ce cas-ci, il s’agissait de mettre de l’avant la vision du monde autochtone. C’était également une façon de participer à la réconciliation. Nous souhaitons continuer de promouvoir les mets et les traditions autochtones en proposant plus de ressources aux écoles. Nous sommes reconnaissants envers les plus de 160 établissements qui nous ont transmis leur savoir au lieu de rassemblement.
Difficile de croire que l’été arrive déjà et que les programmes de petits déjeuners vont bientôt prendre une pause ! Pour bien vous y préparer, voici quelques conseils qui vous aideront à utiliser les ingrédients qu’il vous reste ou à conserver adéquatement vos aliments pendant les mois d’été.
Cinq conseils pour utiliser ce qu’il vous reste avant l’été
- Planifiez – Trouvez des recettes où vous pourrez utiliser les ingrédients que vous avez sous la main. Par exemple, vous pouvez faire des crêpes avec des restes de compote de pommes et d’avoine. S’il vous reste des œufs, faites des sandwichs !
- Adaptez les recettes – Remplacez les fruits ou les légumes proposés dans une recette par ce que vous avez déjà. Vous pouvez faire de même avec d’autres ingrédients, comme la farine et l’huile.
- Faites des smoothies, des sauces et des compotes – Voilà une idée parfaite pour utiliser les fruits non mangés ! Congelez les restes de fruits des petits déjeuners, et lorsque vous en avez assez, incorporez-les dans une boisson frappée, une sauce ou une compote.
- Organisez une journée à thème ou un petit déjeuner festif – Cela vous aidera à utiliser vos ingrédients tout en essayant de nouvelles idées de recettes et de menus !
- Cuisinez en grande quantité et congelez les surplus – Pour acheter moins de nourriture à l’approche de l’été, cuisinez en grande quantité et congelez les surplus. Vous verrez que vos réserves d’aliments frais s’épuiseront peu à peu.
Et n’oubliez pas non plus d’utiliser vos coupons d’œufs avant l’été si vous en avez !
Si vous n’êtes pas en mesure de tout utiliser avant l’été, pensez à bien stocker les aliments :
- Le lait et le yogourt peuvent être congelés. Cela peut altérer leur texture, mais ils demeureront propres à la consommation et pourront être utilisés dans les smoothies et les pâtisseries.
- Le fromage peut être congelé. Assurez-vous qu’il soit bien emballé afin d’en préserver la qualité. Il peut aussi être râpé avant la congélation.
- Les légumes peuvent être blanchis puis congelés. Mettez-les dans de l’eau bouillante de 1 à 3 minutes, puis retirez-les avec une cuillère trouée et plongez-les dans de l’eau glacée. Suivez ensuite la méthode de congélation expliquée ci-dessous.
- Congelez de manière à ce que les fruits et légumes ne s’agglutinent pas. Cela vous permettra de n’utiliser que les quantités dont vous avez besoin sans avoir à tout décongeler. Espacez tout d’abord les fruits et les légumes blanchis sur une plaque à pâtisserie antiadhésive ou recouverte de papier parchemin. Congelez les aliments jusqu’à ce qu’ils soient solides, puis placez-les dans des sacs ou des récipients de congélation que vous étiquetterez clairement (en précisant la date).
L’école Saint-Charles est une petite école de 75 élèves située dans la belle région du Saguenay–Lac-Saint-Jean où un programme de petits déjeuners a été mis en place il y a un peu plus d’un an. C’est Myriam Servais, éducatrice spécialisée, qui a fait les démarches pour mettre sur pied ce beau projet avec le soutien de son équipe-école. Très sensible aux besoins des enfants, madame Myriam, comme ils l’appellent, se dévoue corps et âme depuis le tout début pour que chaque élève de son école puisse prendre un petit déjeuner complet chaque matin.
Ayant besoin de bras supplémentaires pour assurer son bon fonctionnement, le programme de petits déjeuners a décidé de faire appel aux parents cette année. Maman d’une enfant de cette école et très créative de nature, Marie-Soleil Aupin-Keighan s’est tout de suite sentie interpellée par le projet. Aimant créer et transformer (recettes, décorations, bricolage), Marie-Soleil semblait toute désignée pour jouer le rôle de bénévole en chef du programme de petits déjeuners. Elle a alors décidé de se lancer.
C’est donc grâce au travail des bénévoles, et à celui de toute l’équipe-école qui leur prête main-forte, que le programme de petits déjeuners de l’école Saint-Charles s’anime chaque matin. Des jeunes de 5e et 6e année donnent aussi quotidiennement un coup de pouce pour tout préparer. « Sans tout ce bon monde, j’aurais moins de temps pour planifier, organiser et cuisiner ! », nous dit Marie-Soleil.
Marie-Soleil se donne aussi pour mission d’enrayer autant que possible le gaspillage alimentaire : « Je travaille fort pour éviter le gaspillage en trouvant une façon de modifier un aliment ou en inventant des recettes sans cuisson pour amener les élèves à manger une chose qu’ils aiment moins. Je fais des boules d’énergie, des popsicles à la compote de pommes, je congèle les yogourts qui approchent de leur date de péremption pour faire des pops de yogourt glacé, je passe les yogourts à boire qui approchent de leur date de péremption au mélangeur avec des fruits surgelés, etc. » Cette semaine, elle teste une nouvelle tartinade aux œufs. Nous sommes persuadés que, comme toutes les recettes qu’elle a improvisées jusqu’à maintenant, les enfants adoreront !
C’est d’ailleurs avec générosité qu’elle partage avec nous une de ses recettes improvisées qui a fait fureur auprès des enfants. Oserez-vous l’essayer ?
BOULES D’ÉNERGIE SANS CUISSON DE MARIE-SOLEIL
Rendement : 32 boules d’énergie
Ingrédients :
- 2 tasses (500 ml) de beurre de soya* (ex. WowButter)
- 1 tasse (250 ml) de céréales granola
- 1/3 tasse (80 ml) de miel ou de sirop d’érable
- 1/4 tasse (60 ml) de raisins secs
Préparation :
- Tapisser 2 plaques à biscuits de papier parchemin ou d’un tapis de silicone réutilisable.
- À l’aide d’un batteur à main ou à la fourchette, mélanger le beurre de soya avec le miel.
- Ajouter les céréales granola (en prenant soin de défaire les plus gros morceaux avec les doigts) ainsi que les raisins secs. Mélanger à la cuillère.
- Façonner des boules d’environ 1 c. à soupe (15 ml) avec les mains. Si le mélange est trop collant, mouiller les mains avec un peu d’eau. Ajouter du beurre de soya et du miel au besoin afin que les boules se tiennent bien.
- Répartir les boules d’énergie sur les plaques tapissées sans qu’elles se touchent. Réfrigérer pour au moins une heure.
N.B. : Pour les occasions spéciales, servez les boules d’énergie avec un filet de chocolat fondu, comme sur la photo.
*Peut être remplacé par tout autre beurre de noix ou de graines.
L’école Maverick a rejoint le Club des petits déjeuners en décembre 2021. Voici ce qu’avait à dire la directrice, Jayne Nicholson, à propos du programme de petits déjeuners de l’école.
Nommez une chose que les gens devraient savoir à propos de votre programme de petits déjeuners
La chose la plus importante que vous devriez savoir au sujet de notre programme de petits déjeuners, c’est que les élèves sont très reconnaissants de pouvoir prendre un petit déjeuner lorsqu’ils arrivent à l’école. Ils adorent les smoothies !
De quoi êtes-vous le plus fière ?
Ce qui me rend le plus fière, c’est la façon dont le programme a été simplifié. Les élèves commandent leur petit déjeuner à la coordonnatrice de programme via Google Chat. Le repas est ensuite livré directement dans les espaces de travail des élèves. Cette façon de faire a commencé avec la pandémie de COVID-19, mais je pense que nous allons la conserver, car on gagne du temps et on évite du gaspillage alimentaire. Je suis également fière et reconnaissante que des fonds supplémentaires nous aient permis de contribuer à la sécurité alimentaire de nos jeunes pendant les vacances scolaires, en constituant des paniers alimentaires contenant des produits non périssables pour le petit déjeuner.
Est-ce qu’une personne s’est démarquée cette année, que ce soit du côté des élèves, des employés ou des membres de la communauté ?
J’aimerais souligner le travail d’Alisa Meyer, notre coordonnatrice. Elle est gentille, attentionnée et efficace ! Elle sait que les élèves apprécient son travail, et elle est toujours enthousiaste à l’idée d’essayer de nouvelles choses pour élargir notre menu. Chaque vendredi, elle propose une casserole déjeuner, des crêpes ou du pain doré pour faire plaisir aux élèves. De plus, elle est consciente de l’importance de respecter notre budget et de garder la cuisine impeccable. Bref, notre programme de petits déjeuners est piloté par une personne compétente et attentionnée. Merci, Lis !
Quelles sont les demandes spéciales des élèves pour un petit déjeuner festif ?
Des smoothies ! Dieu qu’ils en raffolent ! On y met divers fruits, des légumes-feuilles et du yogourt grec pour leur donner la dose de protéines nécessaire à un petit déjeuner. Les jeunes aiment aussi les wraps déjeuners.
Est-ce que les élèves font des suggestions pour le menu? Si oui, quelles sont les plus originales que vous ayez reçues?
Nous n’avons pas eu de demande particulière. Chaque jour, nous offrons du yogourt et des fruits, des rôties de blé entier, du gruau, des céréales faibles en sucre et, bien entendu, des smoothies !
Il n’y a pas d’âge pour entreprendre de grands projets et avoir le désir de faire une différence pour les enfants. La jeune Béatrice, 7 ans, en est l’exemple parfait!
Le commencement
C’est en 2021 que Béatrice, accompagnée de ses amies Annabella et Zoé, a eu l’idée de vendre de la limonade et de remettre les profits de la vente au Club des petits déjeuners. Voulant offrir une chance égale de réussite à d’autres enfants, l’idée des trois jeunes filles a germé et le projet s’est concrétisé, car cinq amis d’école, des frères et sœurs et des enfants du voisinage se sont joints à elles. Avec l’aide de leurs parents, le petit groupe de jeunes entrepreneurs ont tout organisé et, par un bel après-midi chaud de juillet, ils ont amassé la somme de 495$.
Une nouvelle année, un nouvel objectif!
Après le succès de l’année dernière, les jeunes organisateurs ont décidé de répéter l’expérience à l’été 2022. Cette année, les enfants étaient prêts à relever un plus gros défi avec un nouvel et plus grand objectif.
L’équipe de limonadiers s’est également élargi, avec l’ajout d’amis du quartier et des plus jeunes frères et sœurs pour venir prêter main forte. Les parents ont également donné du leur, avec la construction d’un kiosque, de la publicité sur les réseaux sociaux et de la mise en place de signalisation dans le quartier.
Une journée parfaite
C’est lors d’un samedi après-midi chaud et ensoleillé de la mi-juillet que Béatrice et ses coéquipers, Mathias, Florence, Abygaëlle, Massoma, Zoé, Annabella, Lee-Anne, Anaëlle et Édouard, ont vendu des limonades pour soutenir le Club. L’ambiance était festive, l’emplacement était décoré d’affiches réalisées par les enfants, de ballons du Club et du magnifique kiosque en bois construit spécialement pour l’occasion.
Les enfants, heureux de faire une différence, ont attiré beaucoup de passants, demandant des dons en échange d’un rafraîchissement citronné. La température était idéale et la vente s’est poursuivie jusqu’à 19h.
Des parents bien fiers
Cette nouvelle édition a elle aussi été victime de son succès. Grâce à eux, ce sont ainsi 1 282 $ qui ont été remis au Club des petits déjeuners afin d’offrir un petit déjeuner nutritif à plusieurs enfants.
Les parents présents pour donner un coup de main étaient bien fiers et très émus de voir leurs enfants s’activer pour la cause. Maxime et Mélissa, le papa et la maman de Béatrice et Mathias, ont confié au Club que les enfants voulaient recommencer l’expérience en 2023, mais que cette nouvelle édition sera encore plus grande que celles réalisées à ce jour.
Toute l’équipe du Club désire ainsi remercier, et surtout, féliciter Annabella, Anaëlle, Lee-Anne, Béatrice, Florence, Isaac, Abygaëlle, Édouard, Massoma, Zoé et Mathias, ainsi que tous ceux qui ont contribué à l’organisation de la journée et participé au succès de cette nouvelle édition. Il est inspirant de voir des enfants prendre des initiatives de la sorte, les réaliser, et ainsi, faire une différence dans la vie de plusieurs autres enfants de leur âge.
On se voit l’an prochain ?