Connue pour ses aurores boréales, sa vaste forêt de conifères et ses rivières majestueuses, Kuujjuaq est la plus grande communauté du Nunavik, ainsi que sa plaque tournante. Dans cette ville du Nord-du-Québec se trouve l’école primaire Pitakallak, qui offre un programme de nutrition scolaire à ses écoliers depuis 2020. En visite dans la région en 2022, Tania Angulo, conseillère principale du volet Impact et solutions durables au Club, a eu la chance de s’entretenir avec des membres de l’équipe-école qui assure le succès du programme.

Zoom sur la place qu’occupent, dans chaque assiette, les pratiques culturelles des communautés autochtones de la région.

 

Parlez-nous du programme de petits déjeuners de l’école.

L’école primaire Pitakallak offre des petits déjeuners nutritifs aux élèves depuis octobre 2020. C’est donc 175 enfants qui sont desservis chaque matin. L’établissement offre un menu froid. Tous les jours, la responsable des petits déjeuners prépare les aliments, les met dans des bacs et les laisse à la réception. Ce sont les enseignants ou les élèves qui récupèrent le tout et qui procèdent à la distribution en classe.

 

Comment les denrées, l’approche et les outils proposés par le Club sont-ils adaptés à votre réalité?

Dans les communautés autochtones de la région (principalement inuites), le petit déjeuner est généralement constitué d’œufs, de bacon et de céréales. Il y a très peu de fruits. Cependant, dans le cadre du programme, les enfants ont accès à trois catégories d’aliments le matin : un aliment protéiné, un produit céréalier à grains entiers, et un fruit ou un légume. Certains ne mangent toutefois que deux catégories d’aliments au petit déjeuner et gardent la troisième pour la collation de l’après-midi. Grâce à nos partenaires, les classes sont équipées de mini-frigos et de grille-pains. Les plats dits traditionnels ne sont pas servis à l’école, mais, au gré des saisons, des dégustations sont offertes dans l’établissement en collaboration avec le programme École en santé. Au printemps, les élèves dégustent des fruits du dragon, des pamplemousses roses et des baies. À l’automne, on fait place aux courges. Et n’oublions pas les pommes vertes et rouges qui, tout au long de l’année, sont très aimées des élèves.

 

De quoi êtes-vous le plus fier dans la réalisation de ce programme de petits déjeuners?

Il n’y a pas de gaspillage alimentaire dans l’établissement. La sensibilisation du personnel enseignant porte ses fruits auprès des enfants.

 

Quelles sont les habitudes alimentaires des communautés autochtones de la région?

À la saison des récoltes, la population consomme des baies noires, des canneberges, des bleuets, du chou frisé, du cresson, de la laitue et des échalotes. Autrement, les gens consomment du caribou, du béluga, du lagopède (perdrix blanche) et de la truite.

 

Un grand merci à la directrice de l’école Pitakallak, Nancy Cain, et à la responsable du programme, Nathalie Collin, pour leur collaboration à cet entretien.

 

  

Au cours de la dernière année, l’école élémentaire Kikino, en Alberta, nous a fait part des démarches fructueuses qu’elle a entreprises pour intégrer l’éducation nutritionnelle à sa routine quotidienne. L’initiative vise à normaliser les discussions sur l’alimentation en tout respect de la culture et des traditions. 

Devanture école Kikino

L’école commence chaque journée du bon pied en y allant d’un conseil de nutrition durant les annonces matinales. Les élèves apprennent ainsi de l’information nutritionnelle de manière simple et ludique. Et ils se souviennent réellement de ce qu’ils entendent! La directrice, Laurie Thompson, entend souvent des bribes de conversation qui ressemblent à : « J’aime beaucoup le jour des œufs. Les œufs contiennent 7 grammes de protéines et sont une bonne façon de nourrir le cerveau et de commencer la journée! ». Ce n’est pas tout : les élèves boivent maintenant davantage d’eau et lisent plus souvent les étiquettes des produits alimentaires. 

De plus, l’école félicite les élèves quand ils amènent des collations nutritives. Elle a aussi mis à leur disposition un réfrigérateur où ils peuvent échanger un produit très sucré ou transformé pour une collation plus nourrissante qui les prépare adéquatement à l’apprentissage. 

L’école élémentaire Kikino réussit donc à stimuler des conversations sur l’alimentation au sein de toute la communauté scolaire, et ce, de manière positive. Les conseils nutritionnels enrichissent le programme de petits déjeuners de l’école, et le personnel est emballé par les changements qu’il constate dans les habitudes alimentaires des élèves. 

 

Continuez votre beau travail! 

Connaissez-vous beaucoup d’élèves qui possèdent la clé de leur école?

Viviane Harbec, étudiante de 5e secondaire à l’école Antoine-Brossard (Brossard, Québec), fait figure d’exception. En fait, la direction de son école n’a même pas hésité à lui confier les clés de l’établissement tant elle était investie dans le programme de petits déjeuners! 

 

Chaque matin, l’école secondaire Antoine-Brossard a un air de fête. Une enfilade de tables bien garnies sont mises à la disposition des quelque 1 800 élèves, permettant ainsi à plusieurs d’avoir accès à un petit déjeuner. Frédéric Jacques (animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire), Éric Chevalier (directeur) et Viviane accueillent les élèves dans une ambiance musicale, à la fois festive et apaisante. 

 

Viviane contribue au programme de petits déjeuners depuis son lancement à l’école, en septembre 2020. Elle entamait alors sa troisième année du secondaire et avait envie de s’investir dans le projet. À ses débuts, le programme de petits déjeuners de l’école secondaire Antoine-Brossard se limitait à la distribution de sacs déjeuners aux élèves. L’implication inconditionnelle de Viviane a permis de concrétiser un modèle de service unique et pratique : le buffet. Pour ce faire, Viviane arrive à l’école avant les autres élèves. Elle accède à l’établissement avec sa propre clé, puis commence la mise en place des tables et la préparation des aliments. Elle reste ensuite en poste, avec d’autres élèves bénévoles, pour assurer la distribution aux élèves, qui défilent jusqu’au son de la cloche. Puis vient son tour de se rendre à son premier cours de la journée. 

 

Si Viviane s’implique autant, c’est qu’elle aime redonner le sourire aux autres élèves. À 16 ans, elle reconnaît déjà l’importance de venir en aide aux personnes qui traversent des moments difficiles, à qui ce coup de pouce permet de bien commencer la journée. De nature bienveillante, il n’est pas surprenant de l’entendre dire qu’elle entreprendra, l’année prochaine, des études de niveau collégial en soins infirmiers. Un objectif qu’elle s’est fixé en 6e année! 

 

En prévision de son départ, Viviane a commencé à former les élèves qui prendront sa relève au programme de petits déjeuners de l’école. Pour couronner le tout et bien terminer cette magnifique aventure avec le Club, Viviane a appris en avril dernier qu’elle est récipiendaire de la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse, un honneur reconnaissant son remarquable engagement scolaire et communautaire. Devant un tel désir de soutenir son prochain avec des actions significatives, pas étonnant que les parents de Viviane soient aussi fiers d’elle. 

 

Au nom de toute l’équipe du Club des petits déjeuners, nous te remercions, Viviane, pour ton implication au sein du programme de ton école et pour tous tes efforts quotidiens, qui ont contribué à son bon fonctionnement. Bonne chance dans tes projets! Il ne fait aucun doute que tu continueras à réaliser de grandes choses! 

Crédit photo : The Healthy Fish

 

La période des Fêtes est de nouveau à nos portes! Festivités, activités scolaires spéciales, réunions familiales et amicales se profilent à l’horizon. Et aussi, bien sûr, tout plein de mets qui donnent l’eau à la bouche! Mais l’abondance de sucreries, petits délices et plats décadents s’accompagne parfois d’une contrepartie nuisible : la culpabilité alimentaire. La saison des Fêtes, moment où la nourriture est au cœur de nos rassemblements, est particulièrement propice à faire ressortir ce travers de société. Pétris de bonnes intentions, nous pouvons en effet transmettre lorsqu’on n’y prend pas garde des messages culpabilisants aux enfants autour de nous. Les enfants prennent souvent les mots au pied de la lettre. Le simple fait de qualifier un aliment de « bon » ou « mauvais » ou encore d’évoquer un comportement compensatoire après avoir mangé peut facilement les amener à culpabiliser sur la nourriture. Voici quelques exemples de messages à éviter : 

 

« Je peux tricher, c’est Noël! » 

« Ce plat est trop bon : je vais devoir me mettre au régime en janvier. » 

« Je prends du poids rien qu’en regardant cette trempette! » 

« Cette recette déborde de beurre, mais ça en vaut la peine. » 

« Je dois économiser des calories pour le souper de ce soir. » 

 

Il est important d’éliminer les messages qui peuvent être teintés de honte ou de culpabilité pendant les Fêtes pour favoriser une attitude saine envers la nourriture et promouvoir une image corporelle positive. Voici huit stratégies pour réduire l’impact de ces messages : 

 

DONNEZ L’EXEMPLE  

Les adultes devraient s’abstenir de parler de régimes, de poids ou d’apparence devant les enfants. Donnez l’exemple en adoptant des attitudes et des comportements bienveillants à l’égard de l’alimentation et de l’image corporelle.   

 

ADOPTEZ UN TON POSITIF 

Incitez les gens à voir l’alimentation et la diversité corporelle sous un angle positif et valorisant. Insistez sur le fait que tous les corps sont uniques et méritent amour et respect. 

 

UTILISEZ UN LANGAGE NEUTRE 

Lorsque vous parlez de nourriture ou d’alimentation, optez pour un langage neutre et dénué de jugement. Évitez les phrases qui qualifient les aliments de « bons » ou de « mauvais ». 

 

FAITES DÉVIER LA CONVERSATION 

Lorsque quelqu’un commence à discuter de régime ou de poids, redirigez la conversation vers des sujets plus positifs et inclusifs. Par exemple, parlez de vos traditions du temps des Fêtes, de souvenirs communs ou d’autres choses n’ayant pas trait à l’alimentation. 

 

NE LAISSEZ QUE LA JOIE AU MENU 

Invitez les enfants à discuter du plaisir de manger et de partager un bon repas entre amis ou en famille. Exprimez combien la nourriture peut être délicieuse, agréable et source de joie. 

 

RECONNAISSEZ LES SENTIMENTS EXPRIMÉS 

Si les enfants ont des inquiétudes ou des questions sur leur corps ou leurs habitudes alimentaires, offrez-leur un espace sûr et ouvert pour qu’ils puissent s’exprimer sans jugement. 

 

CÉLÉBREZ LA BEAUTÉ UNIVERSELLE, TOUTES TAILLES CONFONDUES 

Renforcez l’idée que peu importe la forme ou la taille d’une personne, le corps de chacun est unique, digne de respect et mérite d’être valorisé. 

 

APPRENEZ AUX ENFANTS À ÊTRE À L’ÉCOUTE DE LEUR CORPS 

Inculquez aux enfants qu’ils sont maîtres de leur corps et de leurs choix alimentaires. Renforcez la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes, et insistez sur l’importance d’écouter les signaux de faim comme ceux de satiété. 

 

La période des Fêtes est un excellent moment pour cultiver des valeurs et attitudes positives à l’égard de la nourriture et de l’image de soi. En favorisant un environnement sain et respectueux, nous pouvons aider les enfants à développer une bonne estime corporelle et à avoir une alimentation équilibrée tout au long de leur vie. 

Crédit photo : Mordu

 

Ces galettes de pommes de terre croustillantes sont un incontournable de Hanoukka. Dégustez-les avec de la compote de pommes ou garnies de crème sure!

 

Donne 25latkes.

Ingrédients 

  • 1 gros oignon (environ ¾ tasse ou 175 ml) 
  • 2 lb (900 g) de pommes de terre jaunes 
  • 2 gros œufs 
  • 1 c. à thé (5 ml) de sel 
  • ½ c. à thé (2,5 ml) de poivre noir 
  • ½ c. à thé (2,5 ml) de poudre d’ail 
  • 2 c. à soupe (30 ml) d’huile d’olive

 

Préparation 

  1. Préchauffer le four à 170 °F (75 °C). Déposer une grille sur une plaque de cuisson. 
  2. Peler l’oignon, puis le couper en quatre. Au robot, hacher finement les quartiers d’oignons. Les mettre dans une passoire et poser la passoire sur un bol. 
  3. Avec les disques déchiqueteurs fins du robot, râper les patates. Les ajouter aux oignons dans la passoire. 
  4. Mélanger les oignons et les patates à la main. Presser le mélange à plusieurs reprises pour extraire le plus de liquide possible (le bol sous la passoire le recueillera). Il s’agit de l’étape la plus importante. Plus le mélange est sec, plus les latkes seront croustillants et plus ils se tiendront. Ne pas chercher à absorber le liquide en ajoutant de la farine : ce n’est pas nécessaire et le résultat serait moins bon. 
  5. Dans un grand bol, fouetter les œufs, le sel, le poivre et la poudre d’ail. Ajouter le mélange d’oignons et de patates pressés, puis mélanger le tout à l’aide d’une fourchette. 
  6. Dans une poêle antiadhésive moyenne (30 cm), chauffer l’huile à feu moyen jusqu’à ce qu’elle soit chaude, mais sans qu’elle fume. Un peu plus d’un centimètre d’huile devrait recouvrir tout le fond de la poêle. 
  7. Mettre environ 2 cuillères à soupe de mélange dans la poêle et l’écraser avec une spatule pour former une galette. On peut frire 4 latkes en même temps dans la poêle. (Truc de pro : utiliser deux poêles à la fois pour réduire le temps de cuisson de moitié!) 
  8. Cuire les latkes jusqu’à ce que le dessous soit doré (environ 5 minutes), puis les retourner et continuer la cuisson jusqu’à ce que l’autre côté soit également doré (environ 5 minutes de plus). 
  9. Une fois cuits, déposer les latkes sur un essuie-tout pour absorber l’excédent d’huile, puis les mettre sur la grille déposée sur la plaque de cuisson et enfourner pour les garder au chaud. Entre les cuissons, remuer le mélange d’œufs et de patates pour qu’il reste lié. 
  10. On peut préparer les latkes un jour à l’avance et les réchauffer au four juste avant de les servir.

Crédit photo : Alida’s Kitchen

 

Recette classique du sud, la tarte aux patates douces tire ses origines d’Afrique. C’est un dessert savoureux qui marie les arômes de la patate douce au caractère chaleureux de la cannelle et de la muscade.

 

10portions 

 

Ingrédients 

  • 2 lb (900 g) de patates douces 
  • ½ tasse (125 ml) de lait 
  • 1 c. à soupe (15 ml) de compote de pommes 
  • 2 c. à soupe (30 ml) de cassonade 
  • 2 œufs 
  • 1 c. à soupe (15 ml) de margarine ramollie 
  • 1 c. à thé (5 ml) de cannelle 
  • 1 c. à thé (5 ml) d’extrait de vanille

 

Préparation 

  1. Préchauffer le four à 400 °F (200 °C) et huiler un moule à tarte de 22 cm. 
  2. Placer les patates douces sur une plaque de cuisson et cuire au four de 50 à 60 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Les laisser refroidir pendant 10 minutes, puis en retirer la chair à l’aide d’une cuillère et la déposer dans un grand bol. 
  3. Ajouter le reste des ingrédients dans le bol, puis réduire en purée à l’aide d’un batteur électrique. Verser le mélange dans le moule à tarte. Baisser la température du four à 350 °F (175 °C). 
  4. Cuire au four de 45 à 50 minutes ou jusqu’à ce qu’un couteau inséré au centre de la tarte ressorte propre. Laisser refroidir, puis couvrir et réfrigérer jusqu’au service. 

Crédit photo : Kristine’s Kitchen

 

Vous aimez le goût classique de la quiche, mais vous n’avez pas envie de vous tracasser avec la préparation d’une pâte? Cette recette sans croûte est faite pour vous!

 

8 portions

 

Ingrédients 

  • 1 oignon rouge haché finement 
  • 1 gousse d’ail émincée 
  • 1 tasse (250 ml) de chou-fleur en fleurons 
  • 1½ tasse (350 ml) de choux de Bruxelles coupés grossièrement 
  • Huile de cuisson en aérosol 
  • 8 gros œufs 
  • 100 g (3,5 oz) de fromage cottage 
  • 400 g (14 oz) de fèves au lard en conserve 
  • Assaisonnement, au goût 
  • 6 tomates cerises coupées en deux 
  • Une poignée de persil frais haché, pour la présentation (facultatif) 

 

Préparation 

  1. Préchauffer le four à 350 °F (180 °C).
  2. Déposer l’oignon, l’ail, le chou-fleur et les choux de Bruxelles dans un moule à tarte antiadhésif de bonne profondeur ou dans un plat allant au four. Vaporiser d’huile de cuisson, mélanger le tout, puis enfourner 20 minutes ou jusqu’à tendreté des légumes.
  3. Pendant ce temps, fouetter les œufs et le fromage cottage ensemble dans un bol ou un récipient, puis incorporer la moitié des fèves. Assaisonner à votre convenance.
  4. Retirer le plat du four, verser la préparation sur les légumes et mélanger délicatement. Verser le reste des fèves sur le dessus du plat, disposer les tomates et cuire au four pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que le dessus de la quiche se fige et devienne doré.
  5. Couper en 8 parts égales et parsemer de persil au moment de servir, si désiré.

 

Située dans une collectivité de 1 400 habitants, l’École secondaire de Wadena, en Saskatchewan, accueille 150 élèves de la 7e à la 12e année, ainsi que 17 employés. Au cours des trois dernières années, cet établissement scolaire a grandement bénéficié du financement versé par le Club des petits déjeuners. En plus de commencer leurs journées avec des petits déjeuners nutritifs, les élèves ont pu créer des liens très significatifs avec les membres du personnel, et des liens positifs ont également été tissés entre l’école et la communauté. 

 

Chaque matin, un ou deux membres du personnel servent le petit déjeuner, 40 minutes avant le premier cours de la journée. Bien souvent, les élèves passent se chercher quelque chose avant d’aller au gymnase ou de passer un moment avec leurs enseignants et leurs camarades dans les aires communes. Cela crée une atmosphère des plus agréables où tous se saluent et se sourient. Tous les membres du personnel mettent la main à la pâte en se relayant les tâches chaque mois. Ils commandent la nourriture, planifient les menus mensuels et cuisinent les repas. Puisqu’aucun salaire n’est versé pour ce service, tout l’argent amassé sert à acheter des aliments. 

 

Le programme de petits déjeuners peut compter sur l’appui de divers partenaires communautaires pour s’approvisionner, dont trois entreprises familiales et une épicerie. Le programme jouit de la participation pleine et entière du personnel et des entreprises du coin, ce qui se traduit par des relations positives entre l’école et la communauté. Avec la qualité des aliments offerts quotidiennement à tous les élèves, on voit bien que l’École secondaire de Wadena et le Club des petits déjeuners ont mis en place un superbe programme pour tous les habitants de cette petite ville saskatchewanaise. 

 

Écrit par : Darin Faubert, directeur de la polyvalente de Wadena 

Crédit photo : J’craque pour toi mon coco

 

Petit déjeuner de Noël par excellence, ces crêpes festives sont légèrement épicées au gingembre et à la cannelle, puis nappées de yogourt grec et garnies de dattes.

 

Donne 20crêpes.

 

Ingrédients

  • 2 tasses (500 ml) de farine de blé entier 
  • 2 c. à thé (10 ml) de poudre à pâte 
  • 1 c. à soupe (15 ml) de gingembre moulu 
  • 2 c. à thé (10 ml) de cannelle 
  • Une pincée de sel 
  • 1 c. à soupe (15 ml) de cassonade 
  • 3 œufs battus 
  • 1 c. à soupe (15 ml) de compote de pommes 
  • 2 tasses (500 ml) de lait 
  • Huile végétale 
  • 1 tasse (250 ml) de yogourt grec, pour la garniture 
  • ½ tasse (125 ml) de dattes dénoyautées et hachées, pour la garniture

 

Préparation 

  1. Mélanger la farine, la poudre à pâte, le gingembre, la cannelle, le sel et la cassonade dans un grand bol. Dans un autre récipient ou contenant, mélanger le lait, les œufs et la compote de pommes. Verser graduellement ce mélange dans les ingrédients secs, en fouettant jusqu’à ce que la pâte soit bien lisse. 
  2. Dans une grande poêle antiadhésive, chauffer l’huile à feu moyen. À l’aide d’une louche, verser deux ou trois petits ronds de pâte dans la poêle. Cuire une ou deux minutes, jusqu’à ce que des bulles se forment en surface, puis retourner les crêpes et les cuire encore une minute, jusqu’à ce que leur texture soit légère. Répéter jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de pâte (donne environ 20 crêpes). 
  3. Garnir les crêpes de yogourt grec et de dattes hachées.

Crédit photo : One Hot Oven

 

Par un matin froid de solstice, quoi de mieux pour se réchauffer qu’un bol de gruau nappé de compote de pommes épicée?

 

12portions 

 

Ingrédients 

  • 6 pommes moyennes, pelées, épépinées et coupées en dés 
  • ½ tasse d’eau 
  • 2 tasses (500 ml) de canneberges (fraîches ou congelées) 
  • 1 c. à thé (5 ml) de gingembre moulu) 
  • ½ c. à thé (2,5 ml) de clous de girofle moulus 
  • 1 c. à thé (5 ml) de cannelle 
  • ½ c. à thé (2,5 ml) de muscade moulue 
  • 2 c. à soupe (30 ml) de sucre, en tout 
  • 2 tasses (500 ml) de flocons d’avoine 
  • 8 tasses (2 l) de lait animal ou végétal 
  • 1 c. à thé (5 ml) d’extrait de vanille

 

Préparation 

  1. Verser l’eau dans une poêle, y déposer les morceaux de pommes, puis les cuire à feu doux jusqu’à ce qu’ils ramollissent. Augmenter la température du rond, puis ajouter les canneberges, les épices et une cuillère à soupe de sucre. Laisser mijoter jusqu’à l’obtention d’une compote. La compote peut être préparée la veille. 
  2. Dans une grande casserole, mettre les flocons d’avoine, le lait, la vanille et une cuillère à soupe de sucre. Porter à ébullition, puis laisser mijoter de 4 à 5 minutes en remuant constamment, jusqu’à ce que la texture soit onctueuse. 
  3. Répartir le gruau en 12 bols, puis verser la compote dessus. 

Vive le temps des Fêtes! 

L’hiver est une saison magique remplie de moments joyeux et chaleureux. C’est le temps de l’année où nous nous rassemblons entre amis et en famille pour célébrer diverses traditions hivernales, souvent autour d’un bon repas. Poursuivez votre lecture pour découvrir certaines célébrations qui ponctuent le mois et apprendre quelques recettes appétissantes que vous pourriez intégrer dans votre programme de petits déjeuners ou essayer à la maison. 

 

Noël : le temps de donner et de célébrer

Noël est l’une des fêtes les plus fêtées dans le monde. C’est un moment où le don est à l’honneur – et où on se régale de plats délicieux. Voici une recette de petit déjeuner classique revisitée avec une touche festive qui saura éveiller l’esprit des Fêtes. 

Crêpes au pain d’épices : Petit déjeuner de Noël par excellence, ces crêpes festives sont légèrement épicées au gingembre et à la cannelle, puis nappées de yogourt grec et garnies de dattes. 

 

Hanoukka : fête des lumières et des délices 

Hanoukka est une fête juive qui se célèbre de plusieurs façons, entre autres en allumant la ménorah et en préparant une abondance de plats traditionnels. Voici une recette typique de cette célébration qui vous mettra l’eau à la bouche. 

Latkes : Ces galettes de pommes de terre croustillantes sont un incontournable de Hanoukka. Dégustez-les avec de la compote de pommes ou garnies de crème sure! 

 

Kwanzaa : honorer le patrimoine et les traditions culinaires de l’Afrique

Kwanzaa, fête du patrimoine africain, célèbre l’unité, la créativité et l’autodétermination. C’est aussi l’occasion de se régaler des riches saveurs de la cuisine africaine, afro-américaine et afro-canadienne. 

Tarte aux patates douces sans croûte : Recette classique du sud, la tarte aux patates douces tire ses origines d’Afrique. C’est un dessert savoureux qui marie les arômes de la patate douce au caractère chaleureux de la cannelle et de la muscade. 

 

Le solstice d’hiver : la plus longue nuit de l’année 

Les gens célèbrent cet événement astronomique depuis des milliers d’années. Les traditions du solstice soulignent le jour le plus court de l’année, qui marque le début du retour du soleil. 

Gruau onctueux aux canneberges et aux pommes épicées : Par un matin froid de solstice, quoi de mieux pour se réchauffer qu’un bol de gruau nappé de compote de pommes épicée? 

 

Célébrer les diverses fêtes hivernales en découvrant les traditions et recettes qui leur sont propres nous permet d’apprendre à connaître nos amis, nos camarades de classe et le monde qui nous entoure. Cet hiver, réunissons-nous pour partager des mets délicieux et célébrer la mosaïque de cultures et de traditions qui composent la diversité de notre monde. Joyeuses Fêtes! 

 

Jacques Bisson incarne l’esprit du bénévolat et de l’engagement communautaire depuis maintenant plusieurs années au sein du programme de petits déjeuners de l’école Laflèche, à Shawinigan (Québec). Déjà très impliqué dans sa communauté, mais toujours désireux d’aider davantage les autres, Jacques a commencé à œuvrer auprès du Club il y a six ans, quand il a constaté un besoin en bénévoles. Occupant avec dévouement le rôle de bénévole en chef depuis trois ans, il supervise aujourd’hui la distribution quotidienne d’une cinquantaine de petits déjeuners en menu intermédiaire, et dirige une équipe unie composée de bénévoles adultes et d’élèves de 5e et 6e année. 

 

Pour Jacques, l’importance de la nutrition va au-delà de la simple préparation de petits déjeuners : c’est une question de passion! Soucieux de toujours améliorer le menu offert aux élèves, il n’hésite pas à mettre la main à la pâte pour tester de nouvelles recettes. Ce qui distingue son approche, c’est sa volonté constante d’adapter les recettes selon les critères nutritionnels qu’il juge essentiels; en plus d’être abordables, elles doivent utiliser des ingrédients simples et intégrer des aliments nutritifs, ce qui s’aligne tout à fait avec les lignes directrices nutritionnelles du Club des petits déjeuners.  

 

Ainsi, dans cet esprit, Jacques incorpore à ses recettes la farine de drêche de notre partenaire Still Good, il privilégie la farine de blé entier à la farine blanche, il réduit les quantités de sucre, et il veille toujours à ce que les produits qu’il utilise présentent une valeur nutritive optimale. Il sollicite activement l’avis de ses élèves bénévoles sur les recettes à venir et, chaque matin, il fait le tour des tables pour discuter des aliments et pour susciter l’intérêt envers les nouveaux produits en les présentant. Les élèves apprécient toujours beaucoup ses recettes! Le travail de Jacques contribue de manière significative au développement de saines habitudes de vie chez les enfants. 

 

Sa plus récente initiative visait à sensibiliser les élèves à la consommation d’eau. Une station d’eau en libre-service a été installée, accompagnée d’une affiche incitant les élèves à boire davantage et expliquant l’importance de l’hydratation. Ce projet offre un bel exemple de l’engagement dont il fait preuve envers la nutrition et le bien-être des élèves. 

 

Jacques est une source d’inspiration au sein de sa communauté et au-delà. Ses initiatives novatrices, de même que sa dévotion et l’importance qu’il accorde à la qualité nutritionnelle des repas, en font un modèle remarquable pour les petits comme pour les grands. Œuvrant avec passion, ce bénévole exemplaire exerce une grande influence positive dans sa communauté.